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par chtiman » Mar Mars 27, 2007 3:24 am
mardi 27 mars
Coup de filet antiterroriste
Quatre personnes ont été interpellées lundi matin à Trappes (Yvelines), dans le cadre d'un dossier lié au terrorisme d'origine islamiste. Dans un communiqué publié lundi en milieu de journée, la DGPN précise que ces quatre personnes étaient apparues «dans l'environnement de membres de la structure terroriste “Ansar Al Fath” démantelée en 2005».
Elles ont été arrêtées par la Direction de la surveillance du territoire (DST), à l'issue d'un "travail d'enquête commun" de ce service et de la direction centrale des Renseignements généraux (DCRG), a ajouté la DGPN.
Selon une source proche du dossier, il s'agit de quatre hommes, “âgés de 30 à 40 ans, d'origine maghrébine”, dont les identités étaient apparues au cours de l'enquête effectuée après le démantèlement d'une cellule de filières irakiennes, en septembre 2005.
Des perquisitions étaient encore en cours à leur domicile lundi en début d'après-midi. Cette enquête avait abouti à l'interpellation, notamment à Evreux (Eure) et, déjà, à Trappes, de plusieurs personnes dont le chef de la cellule, Safé Bourrada, vieille connaissance du renseignement français, lié à deux figures centrales des attentats de 1995, leur financier présumé Rachid Ramda et l'un de leurs auteurs Khaled Kelkal. Quatre membres de cette cellule avaient été mis en examen à Paris en particulier pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Coup de filet antiterroriste
Quatre personnes ont été interpellées lundi matin à Trappes (Yvelines), dans le cadre d'un dossier lié au terrorisme d'origine islamiste. Dans un communiqué publié lundi en milieu de journée, la DGPN précise que ces quatre personnes étaient apparues «dans l'environnement de membres de la structure terroriste “Ansar Al Fath” démantelée en 2005».
Elles ont été arrêtées par la Direction de la surveillance du territoire (DST), à l'issue d'un "travail d'enquête commun" de ce service et de la direction centrale des Renseignements généraux (DCRG), a ajouté la DGPN.
Selon une source proche du dossier, il s'agit de quatre hommes, “âgés de 30 à 40 ans, d'origine maghrébine”, dont les identités étaient apparues au cours de l'enquête effectuée après le démantèlement d'une cellule de filières irakiennes, en septembre 2005.
Des perquisitions étaient encore en cours à leur domicile lundi en début d'après-midi. Cette enquête avait abouti à l'interpellation, notamment à Evreux (Eure) et, déjà, à Trappes, de plusieurs personnes dont le chef de la cellule, Safé Bourrada, vieille connaissance du renseignement français, lié à deux figures centrales des attentats de 1995, leur financier présumé Rachid Ramda et l'un de leurs auteurs Khaled Kelkal. Quatre membres de cette cellule avaient été mis en examen à Paris en particulier pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
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par chtiman » Mer Mars 28, 2007 2:42 am
mercredi 28 mars
Violents incidents entre jeunes et policiers gare du Nord
Un simple contrôle d'un voyageur sans billet a dégénéré hier gare du Nord à Paris, provoquant de graves perturbations dans le trafic de banlieue. Ces événements interviennent sur fond de malaise entre les Français et leur police.
IL N'Y AURA PAS d'effet de grâce pour le (court) intérim de François Baroin au ministère de l'Intérieur. Hier en fin d'après-midi, un banal contrôle du titre de transport sur un voyageur gare du Nord, à Paris (X e ), a dégénéré en face-à-face houleux entre les forces de l'ordre et environ 200 individus. Il est environ 16 h 30 quand le fraudeur, qui se dirige vers le métro, est arrêté par des contrôleurs qui lui dressent un procès-verbal.
Là, en sous-sol, « il se rebelle et frappe l'un des fonctionnaires d'un coup de tête », selon la police. Des policiers procèdent alors à son interpellation mais plusieurs jeunes présents sur les lieux reprochent aux forces de l'ordre d'avoir corrigé le voyageur sans raison. Les incidents, qui n'ont fait que deux blessés légers au sein du personnel de la RATP et quelques dégâts matériels, se sont poursuivis jusqu'en début de soirée. Sept personnes ont été interpellées et le trafic du métro et du RER a été sérieusement perturbé durant toute la fin d'après-midi. Pour les syndicats de police, cet incident s'inscrit comme le dernier d'une longue liste. Le syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix, l'Unsa, organisait d'ailleurs hier une manifestation à Marseille pour dénoncer cette hausse des violences « contre la population et les policiers » (lire ci-dessous).
« Une interpellation sur trois dégénère »
Ce sentiment se traduit également au travers des chiffres. Sur les douze derniers mois, les « violences contre dépositaires de l'autorité » ont progressé, selon l'Observatoire national de la délinquance (OND), de 5,9 %. « L'augmentation s'est certes ralentie ces six derniers mois mais, c'est un phénomène qui n'a jamais baissé depuis dix ans », précise Christophe Soullez, de l'OND. Sur la voie publique, « une interpellation sur trois dégénère », selon un recueil statistique du Syndicat national des officiers de police (Snop). « Dans les quartiers les plus tranquilles, on en reste à l'invective. Dans les autres, ça tourne vite aux coups sur les véhicules, voire sur les collègues », assure Dominique Achispon, son secrétaire général. « Le principe de l'opposition aux interpellations se systématise, estime de son côté Philippe Lavenu, secrétaire régional du syndicat Alliance. Il y a un vent de contestation contre tout ce qui porte un uniforme. » De fait, à la RATP, les contrôleurs sont proportionnellement plus victimes de violences que les conducteurs de bus. Le phénomène de défi face à l'ordre semble ainsi s'être répandu au sein de la population. « Le recours à la rébellion se révèle de plus en plus fréquent, assure Christophe Soullez. Par ailleurs, on constate également que, en cas de révolte, des réflexes de solidarité se mettent en place. » Les événements d'hier soir symbolisent cette évolution : les émeutiers n'avaient aucun lien direct avec le voyageur en infraction. Dans ce contexte de tension et d'incompréhension entre la police et une partie de la population, alors que l'interpellation mouvementée de la maternelle de la rue Rampal (Paris XIX e ) de la semaine dernière continue de susciter un profond émoi, les policiers s'interrogent sur leur bonne intégration dans la société. Depuis le début de la semaine, les adhérents d'Alliance réalisent un sondage pour mesurer leur cote d'amour qui permettra de mieux cerner le ressenti de la population. Le résultat sera peut-être sévère.
Julien Dray, porte-parole de Ségolène Royal , a estimé que les affrontements de la gare du Nord « illustrent le climat de tension, le fossé et la violence désormais installés entre la police et la population ». Le PS demande « que toute la lumière soit faite sur ces incidents ».
Violents incidents entre jeunes et policiers gare du Nord
Un simple contrôle d'un voyageur sans billet a dégénéré hier gare du Nord à Paris, provoquant de graves perturbations dans le trafic de banlieue. Ces événements interviennent sur fond de malaise entre les Français et leur police.
IL N'Y AURA PAS d'effet de grâce pour le (court) intérim de François Baroin au ministère de l'Intérieur. Hier en fin d'après-midi, un banal contrôle du titre de transport sur un voyageur gare du Nord, à Paris (X e ), a dégénéré en face-à-face houleux entre les forces de l'ordre et environ 200 individus. Il est environ 16 h 30 quand le fraudeur, qui se dirige vers le métro, est arrêté par des contrôleurs qui lui dressent un procès-verbal.
Là, en sous-sol, « il se rebelle et frappe l'un des fonctionnaires d'un coup de tête », selon la police. Des policiers procèdent alors à son interpellation mais plusieurs jeunes présents sur les lieux reprochent aux forces de l'ordre d'avoir corrigé le voyageur sans raison. Les incidents, qui n'ont fait que deux blessés légers au sein du personnel de la RATP et quelques dégâts matériels, se sont poursuivis jusqu'en début de soirée. Sept personnes ont été interpellées et le trafic du métro et du RER a été sérieusement perturbé durant toute la fin d'après-midi. Pour les syndicats de police, cet incident s'inscrit comme le dernier d'une longue liste. Le syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix, l'Unsa, organisait d'ailleurs hier une manifestation à Marseille pour dénoncer cette hausse des violences « contre la population et les policiers » (lire ci-dessous).
« Une interpellation sur trois dégénère »
Ce sentiment se traduit également au travers des chiffres. Sur les douze derniers mois, les « violences contre dépositaires de l'autorité » ont progressé, selon l'Observatoire national de la délinquance (OND), de 5,9 %. « L'augmentation s'est certes ralentie ces six derniers mois mais, c'est un phénomène qui n'a jamais baissé depuis dix ans », précise Christophe Soullez, de l'OND. Sur la voie publique, « une interpellation sur trois dégénère », selon un recueil statistique du Syndicat national des officiers de police (Snop). « Dans les quartiers les plus tranquilles, on en reste à l'invective. Dans les autres, ça tourne vite aux coups sur les véhicules, voire sur les collègues », assure Dominique Achispon, son secrétaire général. « Le principe de l'opposition aux interpellations se systématise, estime de son côté Philippe Lavenu, secrétaire régional du syndicat Alliance. Il y a un vent de contestation contre tout ce qui porte un uniforme. » De fait, à la RATP, les contrôleurs sont proportionnellement plus victimes de violences que les conducteurs de bus. Le phénomène de défi face à l'ordre semble ainsi s'être répandu au sein de la population. « Le recours à la rébellion se révèle de plus en plus fréquent, assure Christophe Soullez. Par ailleurs, on constate également que, en cas de révolte, des réflexes de solidarité se mettent en place. » Les événements d'hier soir symbolisent cette évolution : les émeutiers n'avaient aucun lien direct avec le voyageur en infraction. Dans ce contexte de tension et d'incompréhension entre la police et une partie de la population, alors que l'interpellation mouvementée de la maternelle de la rue Rampal (Paris XIX e ) de la semaine dernière continue de susciter un profond émoi, les policiers s'interrogent sur leur bonne intégration dans la société. Depuis le début de la semaine, les adhérents d'Alliance réalisent un sondage pour mesurer leur cote d'amour qui permettra de mieux cerner le ressenti de la population. Le résultat sera peut-être sévère.
Julien Dray, porte-parole de Ségolène Royal , a estimé que les affrontements de la gare du Nord « illustrent le climat de tension, le fossé et la violence désormais installés entre la police et la population ». Le PS demande « que toute la lumière soit faite sur ces incidents ».
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par chtiman » Jeu Mars 29, 2007 3:48 am
jeudi 29 mars
La crise menace de déborder à la pompe
La grève se poursuit ce matin sur le Port autonome de Marseille (PAM) en attendant l'issue d'une réunion avec la direction de GDF en préfecture. · Pourquoi la grève ? Le 14 mars dernier, à l'appel de la CGT, une partie des agents du Port autonome de Marseille votent la grève sur les terminaux pétroliers, le mouvement s'étendant ensuite aux terminaux marchandises. A l'origine du conflit, l'emploi des salariés du PAM sur le futur terminal méthanier GDF 2 de Fos-Cavaou, opérationnel en 2008. Gaz de France veut que seul son personnel branche et débranche les bras du futur terminal pour des motifs de sécurité : pour être transporté sous forme liquide, le gaz doit être refroidi à - 160°C et il faut ensuite le regazéifier, opération délicate. Un argument contesté par la CGT du port, pour qui cette décision cache une volonté plus large de privatiser l'emploi à quai.· Quelles conséquences pour l'activité du port ?Jeudi dernier, les agents ont voté la reprise sur les terminaux marchandises, mais le conflit s'installe côté hydrocarbures. Hier, 55 navires attendaient de pouvoir accéder aux terminaux de Fos et Lavéra. Loin de ne toucher que la région Paca, c'est la moitié des treize raffineries françaises qui risque de manquer de matières premières. Selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip), elles allaient commencer à « s'arrêter les unes après les autres dès vendredi [demain] » par manque de pétrole.· Quelles issues possibles ?Lundi, après dix heures de discussions entre la CGT et la direction du PAM, un protocole de sortie de crise est négocié, prévoyant l'élaboration d'une charte de l'emploi public sur le port. Mais mardi, l'assemblée générale des salariés du PAM rejette le texte qui exclut GDF 2. La CGT réclame une réunion en préfecture avec la direction de GDF. La réunion est prévue ce matin. La préfecture précise toutefois que « deux rencontres de cette nature ont déjà eu lieu ». Faute d'accord, le préfet Christian Frémont avait évoqué il y a une semaine la possibilité de recourir à une « réquisition ».
La crise menace de déborder à la pompe
La grève se poursuit ce matin sur le Port autonome de Marseille (PAM) en attendant l'issue d'une réunion avec la direction de GDF en préfecture. · Pourquoi la grève ? Le 14 mars dernier, à l'appel de la CGT, une partie des agents du Port autonome de Marseille votent la grève sur les terminaux pétroliers, le mouvement s'étendant ensuite aux terminaux marchandises. A l'origine du conflit, l'emploi des salariés du PAM sur le futur terminal méthanier GDF 2 de Fos-Cavaou, opérationnel en 2008. Gaz de France veut que seul son personnel branche et débranche les bras du futur terminal pour des motifs de sécurité : pour être transporté sous forme liquide, le gaz doit être refroidi à - 160°C et il faut ensuite le regazéifier, opération délicate. Un argument contesté par la CGT du port, pour qui cette décision cache une volonté plus large de privatiser l'emploi à quai.· Quelles conséquences pour l'activité du port ?Jeudi dernier, les agents ont voté la reprise sur les terminaux marchandises, mais le conflit s'installe côté hydrocarbures. Hier, 55 navires attendaient de pouvoir accéder aux terminaux de Fos et Lavéra. Loin de ne toucher que la région Paca, c'est la moitié des treize raffineries françaises qui risque de manquer de matières premières. Selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip), elles allaient commencer à « s'arrêter les unes après les autres dès vendredi [demain] » par manque de pétrole.· Quelles issues possibles ?Lundi, après dix heures de discussions entre la CGT et la direction du PAM, un protocole de sortie de crise est négocié, prévoyant l'élaboration d'une charte de l'emploi public sur le port. Mais mardi, l'assemblée générale des salariés du PAM rejette le texte qui exclut GDF 2. La CGT réclame une réunion en préfecture avec la direction de GDF. La réunion est prévue ce matin. La préfecture précise toutefois que « deux rencontres de cette nature ont déjà eu lieu ». Faute d'accord, le préfet Christian Frémont avait évoqué il y a une semaine la possibilité de recourir à une « réquisition ».
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par chtiman » Ven Mars 30, 2007 2:04 am
vendredi 30 mars
Naast joue de la fourchette
Jusqu’à samedi dernier, les Naast étaient surtout connus pour leur jeune âge (18 ans), leur goût pour la mode, la hype qui les entoure, et un tube «Mauvais garçon», au titre malheureusement prémonitoire. Car comme tout bon groupe de rock, les Naast ont quitté les pages culture des journaux pour celles des faits divers.
Mégots et canettes
La faute à un coup de sang de Gustave, le chanteur, qui après un concert houleux à Bègles, dans la banlieue de Bordeaux, a planté une fourchette dans l’œil puis dans le corps d’Arthur, 15 ans, le bassiste d’un groupe local, les «Cowboys in Africa».
«La rivalité est montée au fil du concert entre les groupes locaux de la première partie et les Naast qui se sont fait chahuter pendant leur passage», explique dans «Le Parisien» Sophie Viguier, journaliste rock présente samedi soir.
Les Naast reçoivent mégots et canettes de bière sur scène, quand le chanteur se jette dans la foule, il prend des coups. Mais ce n’est qu’après le concert que la soirée dégénère entre le groupe parisien et leurs homologues bordelais. Jusqu’au fameux coup de fourchette.
Sorti mercredi de l’hôpital, la victime n’a pas perdu son œil, mais sa vue sera endommagée à vie. Son père a porté plainte. Les Naast, entendus par la police, n’ont pas souhaité s’exprimer.
Naast joue de la fourchette
Jusqu’à samedi dernier, les Naast étaient surtout connus pour leur jeune âge (18 ans), leur goût pour la mode, la hype qui les entoure, et un tube «Mauvais garçon», au titre malheureusement prémonitoire. Car comme tout bon groupe de rock, les Naast ont quitté les pages culture des journaux pour celles des faits divers.
Mégots et canettes
La faute à un coup de sang de Gustave, le chanteur, qui après un concert houleux à Bègles, dans la banlieue de Bordeaux, a planté une fourchette dans l’œil puis dans le corps d’Arthur, 15 ans, le bassiste d’un groupe local, les «Cowboys in Africa».
«La rivalité est montée au fil du concert entre les groupes locaux de la première partie et les Naast qui se sont fait chahuter pendant leur passage», explique dans «Le Parisien» Sophie Viguier, journaliste rock présente samedi soir.
Les Naast reçoivent mégots et canettes de bière sur scène, quand le chanteur se jette dans la foule, il prend des coups. Mais ce n’est qu’après le concert que la soirée dégénère entre le groupe parisien et leurs homologues bordelais. Jusqu’au fameux coup de fourchette.
Sorti mercredi de l’hôpital, la victime n’a pas perdu son œil, mais sa vue sera endommagée à vie. Son père a porté plainte. Les Naast, entendus par la police, n’ont pas souhaité s’exprimer.
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par chtiman » Lun Avr 02, 2007 3:45 am
du 31 mars au 2 avril
Profanations antisémites à Lille
Sans précédent. La dégradation, dans la nuit de samedi à dimanche, à la veille de la Pâques juive, d’une cinquantaine de tombes à Lille-sud a suscité une cascade de réactions. La maire (PS) de Lille Martine Aubry, le préfet Daniel Canépa, le ministre (UMP) de l’Intérieur François Baroin et Jacques Chirac ont exprimé leur indignation et leur soutien aux familles. Cinquante et une tombes, sur les trois cents que compte le carré juif du cimetière de Lille-Sud, ont subi des dommages. Les stèles de la plupart d’entre elles ont été renversées.
Les déprédations ont été découvertes aux alentours de
8 h du matin par les employés du cimetière, qui n’avaient rien remarqué la veille au soir. Aucun graffiti ou trace d’effraction n’ont été retrouvés. Le président de la République a demandé que « out soit mis en œuvre pour retrouver les auteurs de cette infamie». Une quarantaine d’enquêteurs de la PJ de Lille sont mobilisés, ainsi que le service de police scientifique de Lyon.
Des faits similaires, mais restreints à quelques tombes, s’étaient déjà produits il y a une dizaine années dans ce cimetière. «De par l’ampleur, cela ressemble cette fois à un acte organisé», a estimé Martine Aubry, rejoignant Jean-Claude Komar, président de la communauté juive de Lille, qui parle «d’acte antisémite caractérisé». Pour ce dernier, comme pour le préfet du Nord Daniel Canépa, aucun lien n’est à faire avec les échéances électorales. «L’enquête devra permettre de lever toutes les suppositions», a précisé le préfet.
Profanations antisémites à Lille
Sans précédent. La dégradation, dans la nuit de samedi à dimanche, à la veille de la Pâques juive, d’une cinquantaine de tombes à Lille-sud a suscité une cascade de réactions. La maire (PS) de Lille Martine Aubry, le préfet Daniel Canépa, le ministre (UMP) de l’Intérieur François Baroin et Jacques Chirac ont exprimé leur indignation et leur soutien aux familles. Cinquante et une tombes, sur les trois cents que compte le carré juif du cimetière de Lille-Sud, ont subi des dommages. Les stèles de la plupart d’entre elles ont été renversées.
Les déprédations ont été découvertes aux alentours de
8 h du matin par les employés du cimetière, qui n’avaient rien remarqué la veille au soir. Aucun graffiti ou trace d’effraction n’ont été retrouvés. Le président de la République a demandé que « out soit mis en œuvre pour retrouver les auteurs de cette infamie». Une quarantaine d’enquêteurs de la PJ de Lille sont mobilisés, ainsi que le service de police scientifique de Lyon.
Des faits similaires, mais restreints à quelques tombes, s’étaient déjà produits il y a une dizaine années dans ce cimetière. «De par l’ampleur, cela ressemble cette fois à un acte organisé», a estimé Martine Aubry, rejoignant Jean-Claude Komar, président de la communauté juive de Lille, qui parle «d’acte antisémite caractérisé». Pour ce dernier, comme pour le préfet du Nord Daniel Canépa, aucun lien n’est à faire avec les échéances électorales. «L’enquête devra permettre de lever toutes les suppositions», a précisé le préfet.
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par chtiman » Mar Avr 03, 2007 3:58 am
mardi 3 avril
La voiture au lieu de l’Eurostar
Ce pont aurait été le plus long du monde… Selon des documents déclassifiés lundi par le service britannique des archives, le projet d'un pont sur la Manche entre la Grande-Bretagne et la France a été présenté en 1981 au gouvernement de Margaret Thatcher.
D'après les plans, les automobiles auraient traversé la Manche à 67 mètres au-dessus de la surface de la mer sur un pont de 34 kilomètres de long. Le péage aurait été de 5,6 livres, soit 8,2 euros, par personne.
Enormes piliers nécessaires
Selon les documents, des financiers étaient disposés à soutenir le projet. Le groupe de travaux publics LinktoEurope avait rejeté l'option d'un tunnel sous la Manche, tel que celui qui a été inauguré en 1994, et estimait qu'un pont était une meilleure solution.
Tout en reconnaissant que les énormes piliers nécessaires pour ce pont pourraient causer des problèmes à l'intense trafic maritime dans la Manche, le groupe jugeait qu'ils seraient assez robustes pour supporter le choc d'un navire qui viendrait les percuter.
Les documents ne précisent pas jusqu'à quel point le projet a été pris au sérieux par le gouvernement britannique. Mais les plans et les impressions d'artiste soumis au secrétariat aux Transports ont été soigneusement conservés.
La voiture au lieu de l’Eurostar
Ce pont aurait été le plus long du monde… Selon des documents déclassifiés lundi par le service britannique des archives, le projet d'un pont sur la Manche entre la Grande-Bretagne et la France a été présenté en 1981 au gouvernement de Margaret Thatcher.
D'après les plans, les automobiles auraient traversé la Manche à 67 mètres au-dessus de la surface de la mer sur un pont de 34 kilomètres de long. Le péage aurait été de 5,6 livres, soit 8,2 euros, par personne.
Enormes piliers nécessaires
Selon les documents, des financiers étaient disposés à soutenir le projet. Le groupe de travaux publics LinktoEurope avait rejeté l'option d'un tunnel sous la Manche, tel que celui qui a été inauguré en 1994, et estimait qu'un pont était une meilleure solution.
Tout en reconnaissant que les énormes piliers nécessaires pour ce pont pourraient causer des problèmes à l'intense trafic maritime dans la Manche, le groupe jugeait qu'ils seraient assez robustes pour supporter le choc d'un navire qui viendrait les percuter.
Les documents ne précisent pas jusqu'à quel point le projet a été pris au sérieux par le gouvernement britannique. Mais les plans et les impressions d'artiste soumis au secrétariat aux Transports ont été soigneusement conservés.
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par chtiman » Mer Avr 04, 2007 1:31 am
mercredi 4 avril
Un record, et alors ?
Le TGV a pulvérisé mardi le record du monde de vitesse sur rail, en atteignant 574,8 km/h à 13h14. Le précédent record était vieux de 17 ans: en mai 1990, le TGV avait atteint 515,3 km/h. Le record a officiellement été établi à 13h14 au km 191 sur la ligne à grande vitesse Est-européenne.
C’est un peu moins que le record absolu de vitesse d'un train détenu par le modèle expérimental japonais Maglev à sustentation magnétique (581 km/heure en 2003). Toutefois, le record du Maglev relève d’un autre type, souligne la SNCF : sans roue ni contact avec le sol, ce record a été établi sans passagers à bord, sur une ligne spécialement conçue à cet effet.
Quel est le but de ce record?
La SNCF avoue avoir voulu «faire rêver le monde entier», au moment où le TGV rêve de conquête européenne.
Objectif: améliorer l'image de marque du train français à l'heure où la SNCF mort sur les lignes allemandes, avec un Paris-Stuttgart dès le mois de juin 2007 et un Paris-Munich ouvert en décembre 2007.
Mais au-delà du prestige de la marque France, il s’agissait pour les opérateurs du record de recueillir un certain nombre de données pour améliorer la fiabilité des infrastructures et le confort de la rame.
Qu'est-ce que ça va changer pour les passagers?
A terme, grâce aux données recueillies, les exploitants du TGV espèrent réduire les vibrations et le bruit à l'intérieur des wagons.
Est-ce que les trains passagers iront plus vite?
Non, les TGV conserveront leur vitesse de croisière actuelle de 320 km/h. Ces essais devraient tout de même permettre de déterminer un nouveau cahier des charges en 2008 pour le «TGV nouvelle génération» qui sera mis en place en 2013. La SNCF avoue ne pas savoir elle-même si ces trains iront plus vite qu'aujourd'hui. Une accélération à 350 km/h est envisagée.
La rame utilisée est-elle «normale»?
Baptisée V150 car elle atteint les 150 m/s, elle a représenté 14 mois de travail et comporte quelques différences avec une rame habituelle. Sa puissance est de 20 mégawatts contre 9 pour une rame normale. Avec ses trois voitures — contre neuf habituellement — elle mesure 120m de long (200 pour les rames courantes).
Quelques changements aussi côté design. Celui-ci se veut futuriste, avec un habillage extérieur «jet de chrome sur fond noir», censée «évoquer l'univers de la technologie de pointe», selon la SNCF, RFF et Alsthom, les trois partenaires du record.
La V150 peut également se prévaloir de deux motrices du TGV Est-européen, qui ne sont pas encore utilisées par les autres trains, et d'élements de l'AGV, rame amenée à remplacer le TGV dans le futur et qui pourrait être utilisée d'ici deux ans en Italie. A l'intérieur, moins de sièges mais un laboratoire chargé de prendre des mesures techniques pendant le trajet.
Pourquoi le train n'est-il pas allé plus vite?
«580 présentait trop de risques, on entrait dans l'inconnu», a expliqué Patrick Trannoy, le directeur de la LGV Est à Réseau ferré de France. «L'objectif était 570», a-t-il insisté. La voie aurait sans doute supporté une viteesse supérieure, mais l’alimentation électrique n’aurait pas suivi.
Pour la SNCF, 574 km/h, c’était la vitesse maximale pour des conditions de sécurité maximum, à la fois pour les passagers et le matériel.
La ligne a-t-elle été adaptée?
Même s’il s’agit d’une future ligne commerciale, elle a nécessité certaines adaptations techniques. L'alimentation des caténaires a été augmentée de 25.000 volts à 32.000 volts. Les câbles ont été plus fortement tendus ( à 4 tonnes par mètre contre 2,7 tonnes normalement).
Le devers (la différence de hauteur entre les deux rails dans les virages pour accompagner la force centrifuge) a aussi été augmenté de 3 à 4 centimètres sur une douzaine de virages.
Qui était à bord?
Une centaine de personnes. Une quarantaine de techniciens, une trentaine de journalistes et autant de clients prestigieux étrangers (indien, brésilien, coréen, américain...) ainsi que les dirigeants de RFF, d'Alstom et de la SNCF, sans oublier le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot.
Un record, et alors ?
Le TGV a pulvérisé mardi le record du monde de vitesse sur rail, en atteignant 574,8 km/h à 13h14. Le précédent record était vieux de 17 ans: en mai 1990, le TGV avait atteint 515,3 km/h. Le record a officiellement été établi à 13h14 au km 191 sur la ligne à grande vitesse Est-européenne.
C’est un peu moins que le record absolu de vitesse d'un train détenu par le modèle expérimental japonais Maglev à sustentation magnétique (581 km/heure en 2003). Toutefois, le record du Maglev relève d’un autre type, souligne la SNCF : sans roue ni contact avec le sol, ce record a été établi sans passagers à bord, sur une ligne spécialement conçue à cet effet.
Quel est le but de ce record?
La SNCF avoue avoir voulu «faire rêver le monde entier», au moment où le TGV rêve de conquête européenne.
Objectif: améliorer l'image de marque du train français à l'heure où la SNCF mort sur les lignes allemandes, avec un Paris-Stuttgart dès le mois de juin 2007 et un Paris-Munich ouvert en décembre 2007.
Mais au-delà du prestige de la marque France, il s’agissait pour les opérateurs du record de recueillir un certain nombre de données pour améliorer la fiabilité des infrastructures et le confort de la rame.
Qu'est-ce que ça va changer pour les passagers?
A terme, grâce aux données recueillies, les exploitants du TGV espèrent réduire les vibrations et le bruit à l'intérieur des wagons.
Est-ce que les trains passagers iront plus vite?
Non, les TGV conserveront leur vitesse de croisière actuelle de 320 km/h. Ces essais devraient tout de même permettre de déterminer un nouveau cahier des charges en 2008 pour le «TGV nouvelle génération» qui sera mis en place en 2013. La SNCF avoue ne pas savoir elle-même si ces trains iront plus vite qu'aujourd'hui. Une accélération à 350 km/h est envisagée.
La rame utilisée est-elle «normale»?
Baptisée V150 car elle atteint les 150 m/s, elle a représenté 14 mois de travail et comporte quelques différences avec une rame habituelle. Sa puissance est de 20 mégawatts contre 9 pour une rame normale. Avec ses trois voitures — contre neuf habituellement — elle mesure 120m de long (200 pour les rames courantes).
Quelques changements aussi côté design. Celui-ci se veut futuriste, avec un habillage extérieur «jet de chrome sur fond noir», censée «évoquer l'univers de la technologie de pointe», selon la SNCF, RFF et Alsthom, les trois partenaires du record.
La V150 peut également se prévaloir de deux motrices du TGV Est-européen, qui ne sont pas encore utilisées par les autres trains, et d'élements de l'AGV, rame amenée à remplacer le TGV dans le futur et qui pourrait être utilisée d'ici deux ans en Italie. A l'intérieur, moins de sièges mais un laboratoire chargé de prendre des mesures techniques pendant le trajet.
Pourquoi le train n'est-il pas allé plus vite?
«580 présentait trop de risques, on entrait dans l'inconnu», a expliqué Patrick Trannoy, le directeur de la LGV Est à Réseau ferré de France. «L'objectif était 570», a-t-il insisté. La voie aurait sans doute supporté une viteesse supérieure, mais l’alimentation électrique n’aurait pas suivi.
Pour la SNCF, 574 km/h, c’était la vitesse maximale pour des conditions de sécurité maximum, à la fois pour les passagers et le matériel.
La ligne a-t-elle été adaptée?
Même s’il s’agit d’une future ligne commerciale, elle a nécessité certaines adaptations techniques. L'alimentation des caténaires a été augmentée de 25.000 volts à 32.000 volts. Les câbles ont été plus fortement tendus ( à 4 tonnes par mètre contre 2,7 tonnes normalement).
Le devers (la différence de hauteur entre les deux rails dans les virages pour accompagner la force centrifuge) a aussi été augmenté de 3 à 4 centimètres sur une douzaine de virages.
Qui était à bord?
Une centaine de personnes. Une quarantaine de techniciens, une trentaine de journalistes et autant de clients prestigieux étrangers (indien, brésilien, coréen, américain...) ainsi que les dirigeants de RFF, d'Alstom et de la SNCF, sans oublier le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot.
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par chtiman » Jeu Avr 05, 2007 3:27 am
jeudi 5 avril
«Les chauffeurs vont là où la police ne va même plus»
Terminus Gambetta, c'est l'heure de la pause. Dans le préfabriqué qui sert de salle de repos aux chauffeurs de bus, « installé provisoirement depuis trois ans », Cédric Teissier attend sa prochaine tournée, entre le centre-ville et les quartiers nord de Marseille.
« Les élections ? Je ne m'y intéresse pas, tranche-t-il, jovial. Tous les cinq ans, c'est le même scénario : des promesses. » A 28 ans, Cédric n'a pourtant qu'une présidentielle à son actif d'électeur. Suffisamment pour le décourager : « Chirac avait fait des promesses sur la délinquance, mais ça ne s'est pas amélioré. » Un sujet qu'il maîtrise, puisqu'avant son entrée à la RTM (Régie des transports marseillais), en 2001, il officiait comme adjoint de sécurité. « Les chauffeurs vont là où la police ne va même plus, assure-t-il. Et la situation continue à se dégrader. Déjà, le bonjour en entrant dans le bus n'existe plus. Et il y a beaucoup d'incivilités, de provoc. En France, on régresse : c'est le plus fort qui gagne, la loi de la jungle ! » Dans le local, les collègues acquiescent. « Tous les jours, un collègue se fait agresser ou insulter par des clients ou des automobilistes, raconte l'un d'eux. Sarkozy promet des choses qu'il ne pourra jamais appliquer. » L'équipe n'accorde pas plus de crédit aux promesses d'un smic à 1 500 €. « On a fait le calcul pour la RTM, reprend Cédric. Ça nous ferait 1 900 € brut, au lieu de 1 500 actuellement. Ça reviendrait trop cher aux patrons. » Sa retraite ? « Je ne préfère pas y penser... »
Et l'avenir, en général ? « Je ne le vois pas rose du tout. Faut plus fumer, plus boire, plus manger gras... Tout est interdit ! » Mais alors, on est foutu ? « Une révolution, voilà ce qu'il faudrait, se marre le jeune homme. Bien sûr que je descendrais dans la rue, je prendrais même un bus pour charger les collègues ! » En attendant, Cédric ira tout de même voter. « J'ai déjà ma petite idée », promet-il.
Fin de la pause.
«Les chauffeurs vont là où la police ne va même plus»
Terminus Gambetta, c'est l'heure de la pause. Dans le préfabriqué qui sert de salle de repos aux chauffeurs de bus, « installé provisoirement depuis trois ans », Cédric Teissier attend sa prochaine tournée, entre le centre-ville et les quartiers nord de Marseille.
« Les élections ? Je ne m'y intéresse pas, tranche-t-il, jovial. Tous les cinq ans, c'est le même scénario : des promesses. » A 28 ans, Cédric n'a pourtant qu'une présidentielle à son actif d'électeur. Suffisamment pour le décourager : « Chirac avait fait des promesses sur la délinquance, mais ça ne s'est pas amélioré. » Un sujet qu'il maîtrise, puisqu'avant son entrée à la RTM (Régie des transports marseillais), en 2001, il officiait comme adjoint de sécurité. « Les chauffeurs vont là où la police ne va même plus, assure-t-il. Et la situation continue à se dégrader. Déjà, le bonjour en entrant dans le bus n'existe plus. Et il y a beaucoup d'incivilités, de provoc. En France, on régresse : c'est le plus fort qui gagne, la loi de la jungle ! » Dans le local, les collègues acquiescent. « Tous les jours, un collègue se fait agresser ou insulter par des clients ou des automobilistes, raconte l'un d'eux. Sarkozy promet des choses qu'il ne pourra jamais appliquer. » L'équipe n'accorde pas plus de crédit aux promesses d'un smic à 1 500 €. « On a fait le calcul pour la RTM, reprend Cédric. Ça nous ferait 1 900 € brut, au lieu de 1 500 actuellement. Ça reviendrait trop cher aux patrons. » Sa retraite ? « Je ne préfère pas y penser... »
Et l'avenir, en général ? « Je ne le vois pas rose du tout. Faut plus fumer, plus boire, plus manger gras... Tout est interdit ! » Mais alors, on est foutu ? « Une révolution, voilà ce qu'il faudrait, se marre le jeune homme. Bien sûr que je descendrais dans la rue, je prendrais même un bus pour charger les collègues ! » En attendant, Cédric ira tout de même voter. « J'ai déjà ma petite idée », promet-il.
Fin de la pause.
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par chtiman » Ven Avr 06, 2007 3:07 am
vendredi 6 avril
Cherche h/f pour emploi peu qualifié
Bonne nouvelle sur le front de l'emploi, les entreprises souhaitent davantage embaucher en 2007, pour la première fois depuis cinq ans, selon une enquête de l'Unedic parue jeudi. Un bémol, toutefois, il s'agit surtout d'emplois peu qualifiés, plutôt dans les services.
Dynamisme du BTP
Pour la sixième année consécutive, l'Unedic et le Crédoc ont interrogé fin 2006 les 1,5 million d'entreprises affiliées à l'assurance-chômage, sur leurs besoins en main d'oeuvre cette année. Les 327.700 chefs d'entreprises ayant répondu font état de 1.223.300 intentions d'embauche (sans différencier CDI, CDD ou intérim), soit une hausse de 2,4% tirée par le dynamisme du BTP, après quatre ans de baisse.
Rien ne dit que toutes ces embauches seront réalisées. Et seulement deux intentions d'embauche sur dix profitent à des chômeurs ou des inactifs, a précisé l'Unedic. Quatre sur dix correspondent à des transferts de salariés au sein d'une même entreprise et trois sur dix concernent des salariés qui changent d'entreprise sans changer de métier. Le reste permet à des jeunes de décrocher leur premier emploi.
Si les perspectives d'embauche connaissent une embellie dans les PME de moins de 100 salariés, elles reculent nettement chez les entreprises plus grosses.
Par secteur, c'est la construction qui connaît la plus forte progression des besoins (près de 20%). Mais cette année encore, les embauches les plus massives se feront dans les services, avec 439.700 projets (37%) principalement dans le tourisme, les services aux entreprises (conseils en informatique, etc) et les services à la personne (employés de maison, etc).
Pénurie dans certains métiers
Mais alors que le chômage se maintient à un niveau élevé en France, 46% des entrepreneurs s'attendent à rencontrer des difficultés de recrutement en 2007, davantage encore qu'en 2006 (+1,8 point). La pénurie est particulièrement forte dans les métiers qualifiés du BTP (maçons, plâtriers, ouvriers des travaux publics, etc) mais aussi chez les conducteurs routiers, les ouvriers qualifiés de la mécanique (soudeurs, monteurs, etc), les cuisiniers et les aides-soignants. Dans les fonctions d'encadrement, les ingénieurs de l'informatique et cadres commerciaux sont très recherchés par les entreprises.
L'Unedic compte utiliser cette enquête sur les besoins en main d'oeuvre pour rapprocher le profil des chômeurs des besoins des entreprises, en adaptant le financement des formations aux métiers en mal de personnel.
Cherche h/f pour emploi peu qualifié
Bonne nouvelle sur le front de l'emploi, les entreprises souhaitent davantage embaucher en 2007, pour la première fois depuis cinq ans, selon une enquête de l'Unedic parue jeudi. Un bémol, toutefois, il s'agit surtout d'emplois peu qualifiés, plutôt dans les services.
Dynamisme du BTP
Pour la sixième année consécutive, l'Unedic et le Crédoc ont interrogé fin 2006 les 1,5 million d'entreprises affiliées à l'assurance-chômage, sur leurs besoins en main d'oeuvre cette année. Les 327.700 chefs d'entreprises ayant répondu font état de 1.223.300 intentions d'embauche (sans différencier CDI, CDD ou intérim), soit une hausse de 2,4% tirée par le dynamisme du BTP, après quatre ans de baisse.
Rien ne dit que toutes ces embauches seront réalisées. Et seulement deux intentions d'embauche sur dix profitent à des chômeurs ou des inactifs, a précisé l'Unedic. Quatre sur dix correspondent à des transferts de salariés au sein d'une même entreprise et trois sur dix concernent des salariés qui changent d'entreprise sans changer de métier. Le reste permet à des jeunes de décrocher leur premier emploi.
Si les perspectives d'embauche connaissent une embellie dans les PME de moins de 100 salariés, elles reculent nettement chez les entreprises plus grosses.
Par secteur, c'est la construction qui connaît la plus forte progression des besoins (près de 20%). Mais cette année encore, les embauches les plus massives se feront dans les services, avec 439.700 projets (37%) principalement dans le tourisme, les services aux entreprises (conseils en informatique, etc) et les services à la personne (employés de maison, etc).
Pénurie dans certains métiers
Mais alors que le chômage se maintient à un niveau élevé en France, 46% des entrepreneurs s'attendent à rencontrer des difficultés de recrutement en 2007, davantage encore qu'en 2006 (+1,8 point). La pénurie est particulièrement forte dans les métiers qualifiés du BTP (maçons, plâtriers, ouvriers des travaux publics, etc) mais aussi chez les conducteurs routiers, les ouvriers qualifiés de la mécanique (soudeurs, monteurs, etc), les cuisiniers et les aides-soignants. Dans les fonctions d'encadrement, les ingénieurs de l'informatique et cadres commerciaux sont très recherchés par les entreprises.
L'Unedic compte utiliser cette enquête sur les besoins en main d'oeuvre pour rapprocher le profil des chômeurs des besoins des entreprises, en adaptant le financement des formations aux métiers en mal de personnel.
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par chtiman » Mar Avr 10, 2007 3:32 am
du 8 au 10 avril
Le foot amateur cherche à mater la violence
Voici quelques statisques de l'observatoire de la violence dans le football (sur des faits intervenus entre septembre et mars en Ile-de-France).
55 451 matchs joués
1,2% La part de matchs émaillés d'incidents
348 violences physiques
265 violences verbales
28 incivilités
12 jets de projectiles
8 crachats
1 agression à l'arme à feu
Le football professionnel n'a pas le monopole de la violence. C'est ce que confirment les statistiques inédites de la Fédération française de football, dont 20 Minutes a pu prendre connaissance. Cet observatoire de la violence dans le football amateur, mis en place en septembre dernier, établit qu'en sept mois, l'Ile-de-France a connu des incidents au cours de 646 matchs. « Cela représente environ 1 % des rencontres », explique Patrick Vinc, à la FFF, qui dédramatise mais constate : « On a perdu dix ans après 1998, en considérant qu'on ne pouvait rien faire de spécifique puisque tout était dû à la société. ». Aujourd'hui, les statistiques démontrent toutefois que ce ne sont pas dans les catégories de jeunes que les violences sont les plus nombreuses. Mais bien chez les plus de 18 ans, où la plupart des débordements proviennent des tribunes.Ces chiffres ne livrent toutefois pas une photo exacte. Ils reposent uniquement sur les feuilles de matchs remplies par les arbitres. Or ceux-ci ne voient pas tout, ne rapportent pas tout, parfois soucieux de se ménager une sortie du stade sans heurts. Dans le milieu, beaucoup estiment qu'en réalité, deux matchs sur dix posent problème. Le cas de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), où fin février, trois personnes furent blessées par balles à l'issue d'un match dans une compétition de la FSGT (Fédération gymnique et sportive du travail) reste une exception. Mais d'autres incidents graves se produisent régulièrement. Comme à Montreuil (93), il y a moins d'un mois. Après un match entre adolescents de moins de 18 ans, un arbitre a été agressé sur le parking du stade. Résultat ? Deux dents cassées, une vertèbre fêlée et soixante jours d'interruption temporaire du travail (ITT).
Le foot amateur cherche à mater la violence
Voici quelques statisques de l'observatoire de la violence dans le football (sur des faits intervenus entre septembre et mars en Ile-de-France).
55 451 matchs joués
1,2% La part de matchs émaillés d'incidents
348 violences physiques
265 violences verbales
28 incivilités
12 jets de projectiles
8 crachats
1 agression à l'arme à feu
Le football professionnel n'a pas le monopole de la violence. C'est ce que confirment les statistiques inédites de la Fédération française de football, dont 20 Minutes a pu prendre connaissance. Cet observatoire de la violence dans le football amateur, mis en place en septembre dernier, établit qu'en sept mois, l'Ile-de-France a connu des incidents au cours de 646 matchs. « Cela représente environ 1 % des rencontres », explique Patrick Vinc, à la FFF, qui dédramatise mais constate : « On a perdu dix ans après 1998, en considérant qu'on ne pouvait rien faire de spécifique puisque tout était dû à la société. ». Aujourd'hui, les statistiques démontrent toutefois que ce ne sont pas dans les catégories de jeunes que les violences sont les plus nombreuses. Mais bien chez les plus de 18 ans, où la plupart des débordements proviennent des tribunes.Ces chiffres ne livrent toutefois pas une photo exacte. Ils reposent uniquement sur les feuilles de matchs remplies par les arbitres. Or ceux-ci ne voient pas tout, ne rapportent pas tout, parfois soucieux de se ménager une sortie du stade sans heurts. Dans le milieu, beaucoup estiment qu'en réalité, deux matchs sur dix posent problème. Le cas de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), où fin février, trois personnes furent blessées par balles à l'issue d'un match dans une compétition de la FSGT (Fédération gymnique et sportive du travail) reste une exception. Mais d'autres incidents graves se produisent régulièrement. Comme à Montreuil (93), il y a moins d'un mois. Après un match entre adolescents de moins de 18 ans, un arbitre a été agressé sur le parking du stade. Résultat ? Deux dents cassées, une vertèbre fêlée et soixante jours d'interruption temporaire du travail (ITT).
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par chtiman » Mer Avr 11, 2007 2:04 am
mercredi 11 avril
Patron, une autre!
[img:460:179]http://www.20minutes.fr/img/photos/20mn/2007-04/2007-04-10/article_Schema1664.jpg[/img]
L’information ne fait pas encore les grands titres de journaux, mais l’œil aiguisé du journaliste a su la dénicher dans les colonnes du «Figaro»: Kronenbourg sort une nouvelle canette avec un «système révolutionnaire» pour «retrouver la saveur d’une bière pression à la maison». Vous aimez la vraie bière, celle qu’on ne boit que dans les bistrots, mais vous en avez assez de rentrer trop tard, au péril de votre santé et de celle de votre couple? Vous êtes dans le cœur de cible de ce nouveau produit.
Blind-test
N’écoutant que son courage et son éthique, 20minutes.fr a mené l’enquête et organisé un blind-test pas vraiment scientifique. A gauche, une canette gracieusement envoyée par la marque, à droite un pack de 1664 ramené de l’épicier, plus classique, mais un peu tiède.La nouvelle canette ne fait pas pschitt comme l’ancienne, mais plutôt un pschiuuuuut léger, un peu comme une fuite de gaz, l’odeur en moins. D’ailleurs, c’est une fuite de gaz: pour maintenir la pression sur le liquide, une bille de plastique d’environ 2 cm de diamètre est remplie d’un mélange de gaz. A l’ouverture, le mélange se libère «pour créer une mousse dense, fine et qui dure, étonnamment proche de celle d’une bière pression servie dans un bar», explique le poétique dossier de presse.
Après expérimentation, 20minutes.fr est en mesure d’affirmer qu’en effet, la mousse, tient un peu plus, mais la différence se fait surtout au niveau des bulles. Fines et pétillantes pour une canette ordinaire, plus rondes et douces pour l’«instant pression». Au goût, la nouvelle production de Kronenbourg ressemble étonnamment à une bière servie dans un troquet, ce qui était finalement le but recherché.
La pression comme au bistrot, accessoire indispensable des «live comme à la maison».
Cette nouvelle production sera en magasin à la mi-avril, pour un prix à peine supérieur à un pack classique. Le brasseur ne commercialise pas encore un cd des meilleurs commentaires de bistrot, brèves de comptoirs et blagues vaseuses, mais ça, ce n’est peut-être pas plus mal.
Patron, une autre!
[img:460:179]http://www.20minutes.fr/img/photos/20mn/2007-04/2007-04-10/article_Schema1664.jpg[/img]
L’information ne fait pas encore les grands titres de journaux, mais l’œil aiguisé du journaliste a su la dénicher dans les colonnes du «Figaro»: Kronenbourg sort une nouvelle canette avec un «système révolutionnaire» pour «retrouver la saveur d’une bière pression à la maison». Vous aimez la vraie bière, celle qu’on ne boit que dans les bistrots, mais vous en avez assez de rentrer trop tard, au péril de votre santé et de celle de votre couple? Vous êtes dans le cœur de cible de ce nouveau produit.
Blind-test
N’écoutant que son courage et son éthique, 20minutes.fr a mené l’enquête et organisé un blind-test pas vraiment scientifique. A gauche, une canette gracieusement envoyée par la marque, à droite un pack de 1664 ramené de l’épicier, plus classique, mais un peu tiède.La nouvelle canette ne fait pas pschitt comme l’ancienne, mais plutôt un pschiuuuuut léger, un peu comme une fuite de gaz, l’odeur en moins. D’ailleurs, c’est une fuite de gaz: pour maintenir la pression sur le liquide, une bille de plastique d’environ 2 cm de diamètre est remplie d’un mélange de gaz. A l’ouverture, le mélange se libère «pour créer une mousse dense, fine et qui dure, étonnamment proche de celle d’une bière pression servie dans un bar», explique le poétique dossier de presse.
Après expérimentation, 20minutes.fr est en mesure d’affirmer qu’en effet, la mousse, tient un peu plus, mais la différence se fait surtout au niveau des bulles. Fines et pétillantes pour une canette ordinaire, plus rondes et douces pour l’«instant pression». Au goût, la nouvelle production de Kronenbourg ressemble étonnamment à une bière servie dans un troquet, ce qui était finalement le but recherché.
La pression comme au bistrot, accessoire indispensable des «live comme à la maison».
Cette nouvelle production sera en magasin à la mi-avril, pour un prix à peine supérieur à un pack classique. Le brasseur ne commercialise pas encore un cd des meilleurs commentaires de bistrot, brèves de comptoirs et blagues vaseuses, mais ça, ce n’est peut-être pas plus mal.
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par chtiman » Jeu Avr 12, 2007 2:53 am
ça m'étonnerait que ce soit le même (Guinness a dû déposer un brevet la dessus)... D'après ce que je vois quand j'ouvre une canette de Guinness, il n'y a pas de pression, c'est juste une bille en plastique qui est censée provoquer un "effet mousse". Enfin, je dis ça sans vraiment connaître le système Guinness... que j'apprécie énormément d'ailleurs (mes bières préférées sont les stout).
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par chtiman » Jeu Avr 12, 2007 2:53 am
jeudi 12 avril
Le bracelet anti-rapts de bébés est né
L'hôpital de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) est le premier en France à mettre en place des bracelets électroniques aux chevilles des nourrissons. L'établissement, qui a connu plusieurs rapts d'enfants ces dernières années, a présenté son dispositif hier. L'objectif est d'accroître la surveillance des bébés et de rassurer les mamans inquiètes. « Il n'était pas rare de voir une jeune mère bloquer la porte d'entrée de sa chambre le temps de prendre sa douche. Elles auront moins d'appréhension à laisser leur nouveau-né seul pour aller dans la salle de bains », estime Isabelle, auxiliaire puéricultrice. Le bracelet est installé sur tous les nourrissons de l'hôpital, sauf en cas de refus de la mère, qui signe alors une décharge.
Un boîtier avec puce et émetteur, attaché par le bracelet à la cheville du nourrisson, permet de l'identifier, de le localiser et de déclencher une alarme sonore dès qu'il sort de la zone des capteurs sans prévenir ou dès que le boîtier est éteint.
Le bracelet anti-rapts de bébés est né
L'hôpital de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) est le premier en France à mettre en place des bracelets électroniques aux chevilles des nourrissons. L'établissement, qui a connu plusieurs rapts d'enfants ces dernières années, a présenté son dispositif hier. L'objectif est d'accroître la surveillance des bébés et de rassurer les mamans inquiètes. « Il n'était pas rare de voir une jeune mère bloquer la porte d'entrée de sa chambre le temps de prendre sa douche. Elles auront moins d'appréhension à laisser leur nouveau-né seul pour aller dans la salle de bains », estime Isabelle, auxiliaire puéricultrice. Le bracelet est installé sur tous les nourrissons de l'hôpital, sauf en cas de refus de la mère, qui signe alors une décharge.
Un boîtier avec puce et émetteur, attaché par le bracelet à la cheville du nourrisson, permet de l'identifier, de le localiser et de déclencher une alarme sonore dès qu'il sort de la zone des capteurs sans prévenir ou dès que le boîtier est éteint.
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