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Message par chtiman » Jeu Mars 08, 2007 4:44 am

jeudi 8 mars

Les Don Quichotte tabassés au ministère

Plusieurs membres de l'association des Enfants de Don Quichotte, qui milite en faveur des SDF, ont été molestés par la police mercredi aux abords du ministère délégué à la Cohésion sociale, a constaté une journaliste de l'AFP. L'un d'entre eux, Augustin Legrand, figure de proue de la mobilisation en faveur des SDF et à l'origine de l'installation du campement du canal Saint-Martin, a été jeté à terre, molesté et menotté brièvement alors qu'il tentait d'entrer dans le bâtiment à 14H30.

Un autre membre de l'association a également été jeté à terre et a reçu un coup à la tête mais aucune interpellation n’a eu lieu.

Interrogés sur les raisons de cette intervention musclée, les policiers se sont refusés à tout commentaire, renvoyant la presse à leur hiérarchie.

La réunion devait réunir les associations membres du comité de suivi des propositions faites par le gouvernement au début de l'année en faveur des SDF. A la suite du mouvement déclenché à la mi-décembre en effet, ce comité de suivi du Plan d'action gouvernemental sur l'hébergement se réunit tous les quinze jours au ministère de la Cohésion sociale.
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Message par chtiman » Ven Mars 09, 2007 4:09 am

vendredi 9 mars

Ira? Ira pas?

C’est dimanche que Jacques Chirac annoncera à la télévision s’il compte briguer un troisième mandat présidentiel. En dépit du mutisme officiel, tout semble indiquer que le président de la République n’ira pas.

Alors que les nominations de ses proches collaborateurs à de nouvelles fonctions se sont multipliées depuis quelques semaines – Annie Lhéritier, sa chef de cabinet, prend ainsi la tête de l’ONF -, Jacques Chirac a commencé à laisser un début de testament politique.

Une vie après la politique

A la mi-février, il revenait ainsi sur ses combats politiques dans un livre-entretiens avec Pierre Péan, «L’inconnu de l’Elysée», et se présentait notamment comme un proche de longue date de l’ANC sud-africain. Le 11 février, il évoquait pour la première fois «l’après-Elysée» au micro de Michel Drucker : «Il y a sans aucun doute une vie après la politique. Jusqu’à la mort», confiait alors, sur un ton solennel, le chef de l’Etat. «Le jour où je n’aurai plus de responsabilités de cette nature, eh bien j’essaierai de servir la France, les Français d’une autre manière.»

Lors de cette même émission, Bernadette Chirac, semblait, elle aussi, tourner la page: «Oui, cette maison [le palais de l'Elysée] me manquera beaucoup, mais je m'adapterai. Il faut bien accepter ce que le destin décide».

Soutien

Reste à savoir si le chef de l’Etat se prononcera en faveur d’un candidat. Malgré son inimitié connue envers Nicolas Sarkozy, il n’est pas impossible que Jacques Chirac appelle les Français à voter pour l’actuel ministre de l’Intérieur, principal candidat de la droite. L’intéressé reconnaissait en tous les cas jeudi avoir eu «l’occasion de parler plusieurs fois» avec le Président au cours de la semaine.
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Message par chtiman » Lun Mars 12, 2007 3:32 am

du 10 au 12 mars

« La France, je l'aime autant que je vous aime »

Une page de l'histoire se tourne. Douze ans après son entrée à l'Elysée, Jacques Chirac a annoncé hier soir lors d'une allocution radiotélévisée qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat.Très attendue, cette annonce n'a rien d'une surprise. L'accident cardio-vasculaire dont a été victime le chef de l'Etat en septembre 2005, ajouté à son âge, 74 ans, a clos très tôt le suspense.C'est en président ému que Jacques Chirac s'est présenté face aux Français. « La France, je l'aime autant que je vous aime », a-t-il lancé en guise d'ultime déclaration, peu avant de clore son allocution.Auparavant, le Président a décliné son bilan. Au premier rang de victoires dont il se dit « fier », la restauration de « valeurs républicaines essentielles, comme le principe de laïcité ». Le chef de l'Etat a également cité la réforme des retraites, l'aide aux personnes âgées et handicapées, la lutte contre l'insécurité, celle contre le chômage.Chirac s'est ensuite livré à un véritable exercice testamentaire, enjoignant les Français à retenir « plusieurs messages ». Six en tout. Premier d'entre tous, clairement adressé aux électeurs tentés par Jean-Marie Le Pen : « Ne composez jamais avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre. » Le chef de l'Etat a poursuivi en intimant les Français à « croire en la France » et à « ne jamais brader le modèle français ». Troisième injonction, celle de « poursuivre la construction européenne ». Chirac a aussi commandé de veiller, au nom des « responsabilités particulières » de la France dans le monde, à « la tolérance, au dialogue et au respect entre les hommes et les cultures ». Il a également jugé « immoral et dangereux de laisser, sous l'effet d'un libéralisme sans frein, se creuser le fossé » entre pays riches et pays pauvres. Enfin, le Président a prié les Français de s'engager dans « la révolution écologique qui s'engage ».Son avenir, Chirac l'a évoqué sans le détailler. « Je continuerai à mener les combats pour la justice, pour le progrès, pour la paix, pour la grandeur de la France. » Il a remis à plus tard son probable soutien à Nicolas Sarkozy. L'heure n'était pas à parler des autres.
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Message par chtiman » Mar Mars 13, 2007 3:41 am

mardi 13 mars

Euthanasie : le docteur Tramois assume «l’entière responsabilité» des faits

«Une battante issue d'une famille modeste». C’est ainsi que les experts psychiatre et psychologue ont décrit le docteur Laurence Tramois, qui comparaît depuis ce lundi pour avoir prescrit en 2003 une injection létale à une patiente de 65 ans atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale.

«Burn out»

Petite femme aux cheveux blonds coupés courts, vêtue de noir, Laurence Tramois, 35 ans, a tenu à assumer «l'entière responsabilité» des faits devant la cour d'assises de Périgueux. «Je me reconnais plus en tant qu'auteur de ce qui s'est passé», a-t-elle déclaré.

Le médecin comparaît libre avec Chantal Chanel, une infirmière de 40 ans accusée «d'empoisonnement» pour avoir administré, dans la soirée du 25 août 2003, à Paulette Druais, la prescription du médecin, une dose mortelle de potassium.

Ce 25 août au soir, selon les experts, Laurence Tramois était dans une situation de «burn out», c'est-à-dire d'épuisement psychologique total face aux souffrances de la patiente, dont elle était très proche puisqu'il s'agissait de la belle-mère de sa soeur.
Au cours de l'instruction, Laurence Tramois avait expliqué avoir pris sa décision pour préserver la dignité de la malade craignant la survenue imminente de vomissements fécaloïdes en raison d'une occlusion intestinale. Selon l'enquête, la décision avait été prise en dehors de toute concertation avec les proches de la patiente, qui aurait toutefois indiqué à plusieurs personnes qu'elle souhaitait mourir dans la dignité. Son mari et son fils ne se sont pas constitués parties civiles dans le dossier.

Le docteur Frédéric Chaussoy, chef du service de réanimation de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), qui avait débranché en 2003 le respirateur de Vincent Humbert et bénéficié en février 2006 d'un non-lieu, est venu témoigner devant la cour son «soutien» aux deux femmes.

«Condamnation pour l'exemple»

Ce nouveau procès s’ouvre alors que le débat sur l’euthanasie a été relancé jeudi dernier: 2.000 professionnels de santé ont revendiqué avoir aidé des patients à mourir et ont réclamé la dépénalisation de l'euthanasie dans un manifeste.

Le président de l'association «Faut qu'on s'active», dont Marie Humbert -qui a assisté à l'audience et apporté son soutien aux deux accusées- est la marraine, a redouté lundi que ce procès ne se solde par «une condamnation pour l'exemple». Laurence Tramois et Chantal Chanel encourent 30 ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu pour vendredi.
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Message par chtiman » Mer Mars 14, 2007 3:42 am

mercredi 14 mars

La sexualité des Français

Les femmes rattrapent les hommes pour l'âge de la "première fois", ont plus de partenaires, s'emparent d'internet et sont plus actives sexuellement qu'autrefois après 50 ans: la 3e enquête sur les comportements sexuels en France révèle l'évolution de la sexualité féminine.

L'enquête sur plus de 12.000 Français de 18 à 69 ans, montre "l'explosion d'Internet", mais aussi des "choses qui résistent souterrainement comme la fréquentation des prostituées qui ne baisse pas", souligne Michel Bozon sociologue (Ined démographie) co-responsable avec Nathalie Bajos (Inserm) de ce travail.

Les résultats reflètent "toutes les évolutions du statut de la femme", relève Mme Bajos. "La sexualité des femmes s'est diversifiée (plus de partenaires, activité sexuelle prolongée...)" depuis les précédentes enquêtes de 1970 et 1992, remarque-t-elle.

Les filles (17,6 ans) rattrapent les garçons (17,2) pour l'âge du premier rapport sexuel, avec "dans les années 2000, une tendance à la baisse de quelques mois alors que cela ne bougeait pas depuis deux décennies", indique Michel Bozon. En un demi-siècle, l'entrée dans la vie sexuelle des hommes s'est abaissé d'un an et demi et celle des femmes de trois ans.

"Les femmes de + de 50 ans en couple (situation de la grande majorité des 50-69 ans) sont plus actives sexuellement : en 1970, une sur deux avait des rapports sexuels avec son mari (compagnon) aujourd'hui c'est 9 sur dix, c'est devenu normal", relève Michel Bozon.

Dans cette tranche d'âge, la fréquence des rapports sexuels a aussi augmenté (7 rapports/mois contre 5 en 1992) tandis qu'aucune évolution n'est observée chez les hommes du même âge (7 dans les deux enquêtes).

Parmi les 18-69 ans ayant eu un partenaire dans l'année précédant l'enquête (87,2% des femmes et 91,4% des hommes), la fréquence des rapports est de 8,7/mois (identique pour les hommes et les femmes).

Les femmes déclarent plus de partenaires qu'autrefois (en moyenne 4,4 en 2006), mais toujours moins que les hommes (11,6, chiffre stable depuis 1970). "Les femmes ne comptent pas de la même manière que les hommes", commente Nathalie Bajos. Elles ne retiennent pas ceux qu'elles ne considérent pas comme valorisants, par exemple ceux d'un soir, alors que les hommes comptent tout, explique-t-elle.

Les femmes sont aussi plus nombreuses qu'avant à déclarer avoir eu des rapports homosexuels au cours de leur vie (4% contre 2,6% en 1992) alors que la proportion reste similaire chez les hommes (4,1%).

En revanche, "les représentations de la sexualité changent beaucoup moins que ne changent les pratiques", souligne Michel Bozon. Elles "sont plutôt dans le registre de l'+affectif+ de +la conjugalité+ pour les femmes et dans le +besoin naturel+ pour les hommes", ajoute Mme Bajos. Ainsi par exemple, les garçons de 18-24 ans sont deux fois plus nombreux que les femmes à considérer que le sexe peut se passer d'amour (57% contre 28%).

"Ces différences de représentation continuent à être attribuées à la biologie alors qu'elles sont essentiellement socialement construites", estime-t-elle en évoquant les rapports de force socio-économiques hommes-femmes dans la société.

Ce "décalage" explique la difficulté pour certaines femmes à imposer le préservatif à leur partenaire ou à bien vivre leur sexualité.

Près d’un tiers des jeunes de 18 à 24 ans se sont déjà connectés à des sites de rencontre sur Internet. Un homme sur dix, entre 20 et 24 ans, a déjà eu des rapports sexuels avec une personne rencontrée par Internet (6% des femmes).

Cette enquête (octobre 2005-mars 2006) a été commandée par l'ANRS (agence sida-hépatites) pour aider à guider les politiques de prévention en matière de sexualité (MST, sida...).
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Message par chtiman » Jeu Mars 15, 2007 3:33 am

jeudi 15 mars

Une figure de la Résistance disparaît

C’est une héroïne de la Résistance qui nous quitte. Lucie Aubrac s'est éteinte mercredi soir à l'âge de 94 ans. Inlassable militante et mémoire vive d’une époque tourmentée, l'une des dernières personnalités de la Résistance à avoir connu Jean Moulin se rendait fréquemment dans les collèges et les lycées pour témoigner. Retour sur une vie d’engagement.

Entrée dans la Résistance

Née le 29 juin 1912, dans une famille de vignerons bourguignons, Lucie Bernard, agrégée d'histoire et militante aux Jeunesses communistes, est professeur à Strasbourg où elle rencontre Raymond Samuel - qui deviendra Raymond Aubrac dans la clandestinité. Elle l'épouse le 14 décembre 1939. En août 1940, elle organise une première fois son évasion d'une prison de Sarrebourg (Moselle).
A l'automne 1940 en zone libre, elle rencontre à Clermont-Ferrand, le journaliste Emmanuel d'Astier de la Vigerie qui organise un petit groupe clandestin «La dernière colonne» et fait paraître un journal clandestin «Libération», noyau de Libération-sud, un des premiers mouvements de résistance.

Lucie Aubrac enseigne au lycée de jeunes filles Edgard-Quinet de Lyon jusqu'en novembre 1943, date de sa révocation pour ses convictions gaullistes.
A partir de novembre 1942, elle dirige dans la région lyonnaise un corps franc qui organise des évasions. Par un judicieux stratagème, elle parvient en mai 1943, à faire libérer son mari, emprisonné depuis mars.
Le 21 juin 1943, Raymond Aubrac est arrêté par Klaus Barbie avec Jean Moulin, chef du Conseil national de la Résistance (CNR) et une dizaine de résistants à Caluire, près de de Lyon. Quatre mois plus tard, avec ingéniosité et sang-froid, les armes à la main, Lucie Aubrac réussit à libérer son mari et treize autres résistants lors d'un audacieux coup de main durant leur transfert.
Recherchée par la Gestapo, elle gagne Londres le 8 février 1944, avec son petit garçon Jean-Pierre, et accouche quatre jours plus tard d'une fille Catherine.

«Madame conscience»

A la Libération, Lucie Aubrac rejoint son mari, nommé commissaire de la République (préfet) à Marseille, puis représente le Mouvement de libération nationale à l'Assemblée consultative à Paris. Celle qu'Emmanuel d'Astier de la Vigerie avait surnommée «Madame conscience» est également membre du jury de la Haute Cour de justice du procès Pétain.
Elle poursuit son engagement militant, pour Amnesty international, puis dans les rangs du Réseau Femmes pour la parité et s'était récemment mobilisée pour les sans-papiers.
En 1997, le réalisateur Claude Berri lui avait rendu hommage avec son film «Lucie Aubrac», incarnée par Carole Bouquet.
En avril 1998, les époux Aubrac obtiennent que l'historien Gérard Chauvy et son éditeur Albin Michel soient condamnés pour «diffamation publique» à propos du livre «Aubrac, Lyon 1943» qui mettait en doute leur rôle dans la Résistance.
Grand officier de la Légion d'honneur, elle était l'auteur de «Ils partiront dans l'ivresse» (1984), et de «Cette exigeante liberté» (1997).
En mars 2004, avec plusieurs figures de la Résistance, comme l'ancien dirigeant communiste Maurice Kriegel-Valrimont ou l'ethnologue Germaine Tillion, elle avait signé un appel aux jeunes générations à réagir devant la remise en cause du «socle des conquêtes sociales de la Libération».
En décembre de la même année, son nom est donné à un collège de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis) pour «associer son nom à la liberté et à l'audace», deux qualités dont elle aura fait preuve toute sa vie. Elle vivait à Paris avec son mari Raymond, aujourd’hui âgé de 92 ans.
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Message par chtiman » Ven Mars 16, 2007 3:30 am

vendredi 16 mars

Illuminations et feux d'artifice pour l'inauguration de la LGV-Est travaux

Illuminations et feux d'artifices ont marqué jeudi l'inauguration en grande pompe de la Ligne à grande vitesse (LGV)-Est, la "ligne de tous les records" qui permettra de lancer des trains à 320 km/h sur 300 km de voies, les plus rapides de France.

A 20h00, 3.000 feux de bengale rouge ont embrasé les 300 kilomètres de la Ligne à grande vitesse (LGV)-Est en 3 minutes et 20 secondes pour le spectacle le plus long et le plus rapide du monde, tandis que de gigantesques feux d'artifice étaient déclenchés sur trois ouvrages de la ligne: le viaduc de l'Ourcq (Seine-et-Marne), la passerelle de la gare Champagne-Ardenne (Marne) et le viaduc de Jaulny (Meurthe-et-Moselle).

Le TGV inaugural, parti de Paris peu après 16H00, avec à son bord près de 300 invités, est arrivé en gare Lorraine, à Louvigny (Moselle), à 17H08 après un arrêt en Champagne-Ardenne, à Bezannes (Marne).

Le ministre des Transports Dominique Perben a vanté la LGV-Est, qui est, a-t-il dit, le "symbole du savoir-faire" français, le "symbole d'une France qui sait relever de grands défis et qui "contribue à démontrer les formidables atouts de la grande vitesse ferroviaire française", lors de la cérémonie d'inauguration à l'Abbaye des Prémontrés, à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle).

Pour le vice-président de la Commission européenne Jacques Barrot, en charge des Transports, "ce chantier est le signe tangible d'une Europe qui progresse, d'une Europe des résultats".

"Ces corridors trans-européens sont un élément majeur pour préparer l'avenir, pour irriguer nos économies", a-t-il souligné.

La nouvelle ligne, d'un coût de 4 milliards d'euros, ouvre en effet la voie de la grande vitesse vers le Luxembourg, la Suisse et l'Allemagne. Elle permettra de relier Paris à Luxembourg-ville en 2H05, Francfort en 3h50 - à partir de décembre - et Munich à 6h15, grâce aux 30 à 40% de gains de trajet réalisés dans l'Hexagone.

Avant le départ du train inaugural, Jacques Chirac avait convié à l'Elysée pour un déjeuner les élus des 17 collectivités locales et les dirigeants de la SNCF et de Réseau ferré de France qui ont participé au financement de la nouvelle ligne avec l'Etat.

La LGV-Est est "un symbole de la politique d'aménagement du territoire" et "une réussite industrielle majeure", a déclaré à ses invités le chef de l'Etat en soulignant qu'elle allait "constituer un véritable catalyseur d'activité économique, avec à la clé plus de 16.000 emplois".

Le 10 juin, date de l'ouverture commerciale de la ligne, la capitale française ne sera plus qu'à 1h30 de Nancy, 2h05 de Luxembourg-ville, 2h20 de Strasbourg ou 3h40 de Stuttgart, contre respectivement 2h45, 3h35, 4 heures et 6 heures aujourd'hui.

L'inauguration de la première phase de cette ligne met un terme à cinq années de travaux qui ont probablement constitué "le plus grand chantier en Europe", selon Réseau ferré de France (RFF), le maître d'ouvrage du projet.

Jeudi matin, Dominique Perben a annoncé à l'AFP que le lancement des travaux de la deuxième phase de cette ligne aurait lieu "à partir de 2008", alors que la date indiquée précédemment pour le lancement de ces travaux était "avant 2010".

La seconde phase du TGV-Est, 100 km de nouvelles voies d'un coût estimé à 1,7 md d'euros, mettra la capitale française à 1h50 de Strasbourg et constituera un nouveau maillon de la Magistrale européenne Paris-Bratislava.
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Message par air jek » Sam Mars 17, 2007 12:59 am

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Message par chtiman » Lun Mars 19, 2007 3:52 am

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Message par chtiman » Lun Mars 19, 2007 4:29 am

du 17 au 19 mars

Les Bleus au finish

[img:240:310]http://www.20minutes.fr/img/photos/afp/2007-03/2007-03-17/article_SGE.GHJ60.170307175423.photo00.photo.default-397x512.jpg[/img]

En moins de 15 minutes, les joueurs du XV de France ont repris leur destin en mains. Malmenés à la mi-temps par les Ecossais, ils ne menaient que de six points à moins de 35 minutes de la fin du match. Cet écart riquiqui ne leur assurait pas le gain du tournoi 2007. Car quand Bernard Laporte assurait jeudi qu’il ne s’encombrait pas de considérations arithmétiques avant le match face à l’Ecosse, c’était bien avant la très large victoire des Irlandais en Italie (51-24), samedi.

Car la France ne comptait que quatre points d’avance sur l’Irlande avant cette dernière journée du tournoi. Une victoire tout aussi large — donc de plus de 23 points — était impérative pour les Bleus s’ils comptaient décrocher un quatrième succès dans le Tournoi depuis 2002. Avec une victoire obtenue 46 - 19, le compte y est, grâce à un essai d'avant à la dernière minute — ou un ultime essai quelques heures plus tôt des Italiens à Rome dans les dernières secondes.

Il fallait alors un exploit pour les Anglais à Cardiff (56 points d'écart). D'exploit, il n'y en eut point: les Gallois arrachent une victoire 27-18 qui les sauvent de la cuillère de bois, les Anglais retournent à leurs doutes — oubliés après leur victoire sur les Bleus — et les Français remportent leur quatrième tournoi depuis 2002 ...
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Message par chtiman » Mar Mars 20, 2007 5:14 am

mardi 20 mars

Nouvelle phase de la campagne avec les candidats qualifiés

L'annonce par le conseil constitutionnel lundi de la liste officielle des douze postulants à l'Elysée (voir à la fin du post) lance une nouvelle phase de la campagne électorale, marquée par l'égalité de temps de parole.

La semaine sera scandée par son lot de sondages et de meetings dont un important de François Bayrou à Paris, un autre de Ségolène Royal à Marseille, et un déplacement de Nicolas Sarkozy aux Antilles.

Mercredi, Jacques Chirac présidera aux Invalides une cérémonie d'"hommage solennel" à Lucie Aubrac, la grande Résistante morte à 94 ans.

Dimanche, il participera à Berlin au 50ème anniversaire du traité de Rome.

Dira-t-il cette semaine qui il souhaite voir lui succéder à l'Elysée ? Après avoir annoncé le 11 mars aux Français qu'il ne briguait pas un troisième mandat présidentiel, M. Chirac avait fait savoir qu'il exprimerait ses "choix personnels" pour la présidentielle "rapidement" après l'officialisation de la liste des candidats.

S'ouvre désormais une phase nouvelle, qualifiée d'"intermédiaire" par le Conseil supérieur de l'audiovisuel: chaque participant devra bénéficier à partir de mardi d'un temps de parole égal sur les radios et télévisions publiques et privées.

Cette phase durera jusqu'à la veille de l'ouverture de la campagne officielle le 8 avril.

C'est aussi le temps des réunions publiques et déplacements multipliés.

Exemple extrême: Olivier Besancenot (LCR) est lundi à Poitiers, mardi à Reims, mercredi à Agen, jeudi au Mans, vendredi à Avignon, samedi à Valence...

Jean-Marie Le Pen est reçu mercredi par la fédération de PME CGPME, une invitation qui doit faire chaud au coeur du dirigeant frontiste qui se plaint régulièrement d'être boycotté par les syndicats et associations. Il sera en meeting dimanche à Toulouse.

Mercredi, au lendemain d'une conférence de presse sur les retraites, le candidat UDF tient un meeting important au Zénith à Paris. Le week-end il se rend dans l'Océan indien (Réunion et Mayotte)

Jeudi, la candidate socialiste a réservé le Dôme de Marseille pour un grand meeting national. Vendredi, elle restera dans le sud : Aix-en-Provence et Nice. Samedi, elle doit participer au parlement des banlieues à Villeurbanne.

Le candidat UMP réunit 8.000 personnes dans l'Essonne mardi puis s'envole outre-Atlantique pour une tournée en Guadeloupe, Martinique, Guyane.

Leurs adversaires ne sont pas en reste. Marie-George Buffet (PCF) est à La Rochelle mercredi, à Amiens vendredi. Après Bordeaux mardi, Arlette Laguiller (LO) rallie Tours vendredi. Philippe de Villiers (MPF) visite l'Aube mardi.

Dominique Voynet qui a lancé dimanche une "offre publique de débat" à la gauche, est en Normandie le 21 mars, en Gironde le 22 puis en Poitou-Charentes.

Hors campagne, le Premier ministre Dominique de Villepin tiendra un séminaire intergouvernemental mardi après avoir visité dans la matinée le site de la future salle symphonique de Paris.


LA LISTE DES 12 CANDIDATS A LA PRESIDENCE FRANCAISE

Sont donc en lice, selon l’ordre officiel déterminé par le tirage au sort du Conseil constitutionnel :

Olivier Besancenot, 32 ans, représente la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, extrême gauche) pour la deuxième fois.

Marie-George Buffet, 53 ans, a été investie, pour la première fois, par le Parti communiste (PC, gauche), en tant que candidate antilibérale «unitaire».

Gérard Schivardi, 47 ans, se présente pour la première fois au nom du Parti des travailleurs (extrême gauche).

François Bayrou, 55 ans, candidat de l’Union pour la démocratie française (UDF, centre-droit), s’est déjà présenté en 2002.

José Bové, 53 ans, candidat «anti-libéral» (extrême gauche), se présente pour la première fois.

Dominique Voynet, 47 ans, la candidate des Verts (gauche) se présente pour la deuxième fois.

Philippe de Villiers, 57 ans, se présente au nom du Mouvement pour la France (MPF, droite), pour la deuxième fois.

Ségolène Royal, 53 ans, se présente au nom du Parti socialiste (PS, gauche), pour la première fois.

Frédéric Nihous, 39 ans, est le candidat du parti CPNT (Chasse pêche nature et tradition, droite). Une première pour lui.

Jean-Marie Le Pen, 78 ans, est le candidat du Front national (FN, extrême droite) pour la quatrième fois.

Arlette Laguiller, 66 ans, représente Lutte Ouvrière (LO, extrême gauche) pour la sixième fois.

Nicolas Sarkozy, 52 ans, représente l’Union pour un mouvement populaire (UMP, droite). Il se présente pour la première fois.

Les candidats sont nettement moins nombreux qu'en 2002, où ils étaient 16, un record.
Quatre femmes se présentent, proportion jamais encore atteinte, et pour la première fois l'une d'elles, la socialiste Ségolène Royal, présentée par un parti majeur, a des chances de l'emporter.
Le Conseil a validé en tout 16.615 parrainages, après en avoir reçu quelque 16.900 sur 42.000 formulaires envoyés aux élus à même de parrainer un postulant.
Pour l'élection de 2002, 17.815 formulaires de présentation avaient été validés.
Une nouvelle phase va démarrer après publication de cette liste: l'égalité des temps de parole est désormais de rigueur pour tous les candidats sur les médias audiovisuels.
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Message par chtiman » Mer Mars 21, 2007 4:32 am

mercredi 21 mars

En 2005, les opinions racistes ont gagné du terrain en France

Après une année 2004 marquée par un fort accroissement des actes racistes, antisémites et xénophobes, mais aussi par une prise de conscience collective de ces phénomènes et une forte mobilisation pour y remédier, le rapport remis au gouvernement, mardi 21 mars, à l'occasion de la journée mondiale contre le racisme par la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), fait état pour 2005 d'une situation tout aussi alarmante. Mais, marquée, cette fois-ci, par un racisme plus latent qu'apparent, avec une forte hausse des personnes s'avouant racistes et une radicalisation des opinions xénophobes.

Révélant "un paradoxe opposé à 2004", l'année 2005 enregistre en effet un très net recul de l'ensemble des violences et menaces à caractère raciste et antisémite (974 actes ou menaces recensés contre 1 574 en 2004, soit une baisse de 38 %, Le Monde du 20 janvier 2006). La baisse est même plus sensible encore pour les seuls actes antisémites (504 contre 974 soit - 48 %). Mais ce recul des actes avérés de racisme et d'antisémitisme masque une évolution de l'opinion, jugé "particulièrement inquiétante" par la CNCDH.

"LA LEVÉE D'UN TABOU"

Le sondage réalisé par l'institut CSA (sur un échantillon représentatif de 1 011 personnes interrogées en face à face du 17 au 22 novembre 2005) montre une banalisation du racisme. Un Français sur trois se déclare raciste, ce qui marque une augmentation de 8 % par rapport à 2004. Et, sans doute plus inquiétant encore, 63 % estiment personnellement que "certains comportements peuvent justifier des réactions racistes". En 2005, on assiste "incontestablement à la levée d'un tabou", s'alarme la CNCDH.

La banalisation du racisme se reflète aussi dans une "démobilisation sensible" des individus dans la lutte contre le racisme. Ils ne sont notamment plus que 32 % (-18 points) à se dire prêt à signaler un comportement raciste à la police. On assiste à "une vraie tendance au repli sur soi, à une indifférence croissante face aux manifestations de racisme, dans lesquelles viennent se combiner des peurs (tendance anxiogène) et des craintes d'une "communautarisation"", relève le rapport qui note un doublement des personnes citant les "Français" comme victime du racisme.

Aussi cette banalisation du racisme va-t-elle de pair, sur fond d'un malaise économique et social croissant, avec une progression des préjugés xénophobes. Une majorité de Français (56 % soit + 18 % par rapport à 2004) estiment ainsi que le nombre d'étrangers est trop important. La radicalisation s'exprime tout autant en ce qui concerne le nombre d'immigrés, jugés à 55 % (+9 points) trop important.

Aussi observe-t-on, un net recul (-11 points) de ceux qui considèrent que les travailleurs immigrés "sont en France chez eux puisqu'ils contribuent à l'économie française". Et plus encore de ceux qui soutiennent que "la présence d'immigrés est nécessaire pour assurer certaines professions". Les avis sur cette question n'ont d'ailleurs jamais été aussi partagés (48 % contre 49 %).

Alors qu'en 2004, dans un contexte marqué par de nombreuses agressions racistes et antisémites, l'attitude était plutôt à l'indignation, au soutien aux victimes des violences et des discriminations, et à la demande de sanctions accrues contre les auteurs de ces actes, en 2005, ce sont les immigrés qui sont perçus comme une menace.

"Le racisme et la xénophobie sont corrélés sinon confondus. L'étranger est très nettement assimilé à l'immigré, à l'Arabe, au Maghrébin, ou à l'Africain", relève la CNCDH qui note que l'image du "bouc émissaire" apparaît dans de nombreux discours de rejet et/ou de peur.

ANGOISSE ÉCONOMIQUE

De plus en plus nombreux sont ceux qui considèrent que les musulmans constituent un groupe à part (63 %, + 6 points), tandis que le sentiment que "les Français musulmans sont des Français comme les autres" recule très nettement (66 %, - 11 points).

Le rapport de la CNCDH s'attache à rappeler que le sondage a été effectué "dans un contexte de violences urbaines et de réactions sécuritaires immédiates" à prendre en compte dans l'analyse des chiffres. Reste que la justification des opinions xénophobes par ceux qui les professent semble avant tout liée à une montée de l'angoisse économique.

De fait, l'emploi apparaît nettement comme le principal domaine dans lequel le nombre d'immigrés pose problème : 66 % (+ 14 points) de ceux qui jugent le nombre d'immigrés excessif considèrent que cela pose un problème dans le domaine de l'emploi et du niveau de chômage en France. Un record depuis 2002. Et, malgré le contexte de violences urbaines, le nombre d'immigrés pose un problème de sécurité, pour seulement 14 % des personnes interrogées.

Pour Michel Tubiana, vice-président de la Ligue des droits de l'homme, cette nette progression des attitudes ethnocentriques à laquelle on assiste est certes le résultat des émeutes urbaines, mais "aussi et surtout la conséquence directe des discours gouvernementaux qui multiplient les propos provocateurs à l'égard des étrangers". Une remarque reprise, de façon à peine plus nuancée, par le rapport de la CNCDH qui met en garde le gouvernement contre le fait que, "dans un contexte de malaise économique et social fortement ressenti, les étrangers et les immigrés sont souvent sinon dénoncés, du moins stigmatisés de façon flagrante".
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Message par chtiman » Jeu Mars 22, 2007 5:05 am

jeudi 22 mars

L'esclavage moderne en procès

Sonya, 16 ans, tremble pendant le rappel des faits, hier au tribunal de Bobigny. A ses côtés, sa mère, les yeux embués, peine à s'exprimer. « Ces personnes ont été niées », résume le procureur. Face à elles, Zohra et Laurent, un couple d'amis devenus leurs bourreaux. Le 3 novembre 2004 à Bondy (93), un voisin aperçoit sur le balcon du couple une femme recroquevillée, enfermée dehors en chemise de nuit. La police découvrira que, pendant huit mois, cette femme de 38 ans a été frappée, séquestrée, privée de ses papiers, de sa Carte bleue, de douche, parfois contrainte à dormir sur le balcon

et à s'uriner dessus. Sa fille, alors âgée de 14 ans, aurait aussi été violentée quand elle avait de mauvaises notes. « Mais pas comme un chien. C'est juste qu'il faut l'éduquer », se justifie Laurent, un militaire.En 2003, quand la mère de Sonia perd son emploi, elle est ravie de l'hébergement que lui propose Zohra. Mais à son retour d'Amiens, où elle est partie travailler quelques mois en laissant à son amie le soin de s'occuper de sa fille, les choses se gâtent. « La situation a tourné à l'esclavage », dit leur avocat, qui explique que ni la mère ni la fille n'ont pu en parler à cette époque en raison de la terreur exercée et parce que « l'atteinte à la dignité peut conduire à l'abolition de la volonté ». Confrontés aux preuves, aux traces de coups, Zohra et Laurent nient tout. Même l'enfermement sur le balcon<2009>? Un simple « oubli », puis quelques minutes plus tard, un début de justification par « un manque de confiance » en la mère. Un tout début d'aveu dont n'avait pas besoin le procureur pour se faire son idée. Il demande quatre à cinq ans de prison pour le couple dont trois avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré au 4 avril.
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Message par chtiman » Ven Mars 23, 2007 3:42 am

vendredi 23 mars

OM: Dreyfus rejette l'offre de Kachkar

Kachkar hors jeu. Après des semaines de suspens et de jeu de cache-cache entre l’homme d’affaires canadien d'origine libanaise et le patron de l’OM Robert Louis-Dreyfus, le patron de l'Olympique de Marseille, aurait décidé de mettre fin aux négociations pour le rachat du club phocéen. Selon l’Equipe, l'information a été confirmée jeudi soir par l'entourage de "RLD", soit quelques heures avant la vente définitive, qui devait avoir lieu le vendredi 23 mars à 11 heures.

Selon le site du quotidien sportif, l'homme d'affaire canadien d'origine libanaise aurait demandé un nouveau délai de quelques jours pour trouver les 115 millions d’euros que réclamerait RLD. Selon l'AFP, ce refus de nouveau délà ouvre la voie à un probable échec de l'opération de vente.
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Message par chtiman » Lun Mars 26, 2007 3:25 am

du 24 au 26 mars

Une manif contre les rafles devant les écoles

Les principaux syndicats enseignants parisiens ainsi que la FCPE et RESF appellent à un rassemblement, lundi à 18h00, devant le siège du rectorat de Paris pour protester contre la mise en garde à vue, vendredi, de la directrice de l'école maternelle Rampal (19e).

Valérie Boukobza, raconte dans une lettre qu'elle est accusée d'avoir traité de «connard» un policier après l'interpellation d'un parent d'élève sans papiers devant l'école, ce qu'elle réfute catégoriquement. Cette lettre, écrite après la garde à vue et intitulée «des nouvelles et des remerciements», a été apposée sur le mur d'une des quatre écoles du groupe scolaire Rampal-Lassalle, rue du général Lassalle (XIXe arrondissement).

Au cours de sa garde à vue, ajoute-t-elle dans cette lettre signée de sa main, la directrice a été confrontée à «cinq policiers ayant mis en cause» son attitude lors de violents incidents mardi, liés à l'interpellation d'un grand-père chinois venus chercher ses deux petits-enfants à la sortie de son école, rue Rampal.

«Espèce de connard»

Valérie Boukobza est soupçonnée «d'avoir frappé de nombreuses fois contre la vitre d'une voiture de police et d'avoir agressé verbalement un (policier) avec une intervention du type "libérez-le, libérez-le, c'est un grand-père espèce de connard, on voit bien que tu n'as pas d'enfant toi" (sic)». «Vous connaissez mon penchant pour la non-violence, j'ai donc tout nié», poursuit la directrice. «Les policiers ont maintenu leurs propos et moi les miens».

Dans la lettre, où elle remercie de leur soutien les enseignants et parents d'élèves de Rampal-Lassalle, la directrice raconte que sa garde à vue a duré de 9h20 à 15h15 et souligne que, depuis cette journée, la mairie de Paris a été «super présente» à ses côtés.

La FSU, le SGEN-CFDT, SUD-éducation, FO, CNT, UNSA, CGT ainsi que la FCPE, principale association de parents d'élèves et le Réseau Education sans Frontières appellent dans un communiqué à un rassemblement devant le rectorat de Paris, à la Sorbonne, «pour exprimer leur totale indignation, dénoncer la détention arbitraire - de la directrice d'école - et exiger l'arrêt des poursuites engagées».

«Embuscades près des écoles»

La justice s'est expliquée samedi sur les conditions de l'interpellation d'un sans-papier aux abords d'une école maternelle du quartier parisien de Belleville (XIXe arrondissement) et de la garde à vue de la directrice de l'établissement.

Par ailleurs, plusieurs voix dont celle de Nicolas Sarkozy se sont élevées pour défendre l'attitude de la police, dans une affaire qui continue de susciter l'indignation du monde éducatif. Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait estimé vendredi «inacceptable d'organiser des formes "d'embuscades" près des établissements scolaires».

Face à la polémique naissante, le ministère de l'Intérieur avait rappelé vendredi aux préfets, via un télégramme, qu'aucune mesure d'éloignement d'étrangers sans papiers ne devait donner lieu à des interpellations dans les écoles où à leur proximité.
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