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Message par chtiman » Ven Avr 13, 2007 4:35 am

vendredi 13 avril

Palmarès des tribunaux : ville par ville, l'inquiétant état des lieux

Lenteur, faible taux de poursuite... Un document inédit de la Chancellerie, publié par "Le Figaro", dresse le bilan de l'activité des trente cours d'appel.

LA JUSTICE est loin d'être guérie, mais elle se porte un peu mieux. Le Figaro publie le palmarès des trente cours d'appel françaises d'après les dernières « données locales » recueillies par la Place Vendôme. Ses statisticiens ont mis plus d'un an à rassembler ces éléments portant sur l'année 2005. Ils témoignent d'incroyables disparités selon que l'on vit à Lille, Paris ou Marseille.

Premier palmarès : celui de la lenteur judiciaire. Il faut deux fois plus de temps pour traiter un dossier (10 mois en moyenne) dans les tribunaux de grande instance du ressort de la cour d'appel de Colmar ou de Bastia que dans ceux des cours de Caen ou Douai. En cause : le manque d'effectifs, la complexité croissante du droit, les stocks d'affaires colossaux à résorber, le manque de motivation parfois. Et si l'affaire vient en appel, c'est à Nancy que l'on bat tous les records de lenteur, avec 22 mois supplémentaires pour un dossier au civil. Trois fois plus qu'à Bourges ! Le nouveau premier président nancéen lance un cri d'alarme : « Avec Outreau, le débat s'est focalisé sur le pénal, alors que les affaires civiles constituent l'essentiel du travail des juridictions. Quand les procédures pour divorce ou abandon de famille traînent, quand les litiges de voisinage s'éternisent, quand les créanciers ne retrouvent pas rapidement leur créance, c'est l'équilibre social qui est en jeu. » Or, la justice civile représente, dit ce haut magistrat, « un facteur clé de la prévention de la délinquance ». Globalement toutefois, depuis 2002, les délais de justice ont diminué, passant de 9 à 7 mois pour une affaire civile ou commerciale devant le TGI, et de 17 à 14 mois pour un appel au civil. « Quatre cours d'appel ont notablement participé à la réduction des stocks, se félicite la chancellerie : Aix-en-Provence, Douai, Lyon et Rouen. »

Second palmarès : celui du taux de classement sans suites des affaires pénales. Lyon détenait le bonnet d'âne il y a quatre ans. Ses magistrats, débordés, y classaient plus de 40 % des dossiers. La philosophie de son ancien président, Hubert Dalle, qui militait pour une « justice de qualité » au détriment des petites affaires restait prégnante. Aujourd'hui, Dominique Perben ayant injecté des moyens dans cette ville qu'il convoite, les résultats se sont améliorés. Les parquets du ressort de la cour d'appel de Montpellier sont désormais lanternes rouges. Ils classent encore 3 affaires sur 10 en moyenne, malgré d'indéniables progrès. Or, il s'agit bien là des « affaires poursuivables », dont l'auteur est identifié et qui peuvent donc théoriquement donner lieu soit à des poursuites, soit à une procédure alternative, soit à une composition pénale.

Un tiers des décisions ne sont pas appliquées

En France, un quart de ces dossiers aboutissent à un « classement sec » au motif que l'affaire constitue un « trouble ou un préjudice peu important ». Ce qui n'est pas du goût des victimes. Le reste est relégué dans la rubrique peu explicite des « recherches infructueuses ». Le taux de poursuites est largement conditionné par le nombre d'audiences possibles dans chaque tribunal. Et pour les augmenter, il faut du personnel, notamment des greffiers. Quelques centaines de magistrats et de greffiers ont été recrutés depuis 2002. « Mais la France compte 7 500 magistrats, à peine plus qu'au XIXe siècle, se désole un ténor parisien, quand l'Allemagne en recense 17 000. » Face à la crise, des solutions à l'amiable ont vu le jour. Le « rappel à la loi » en est une. Il fait bondir Nicolas Sarkozy quand il s'applique à des récidivistes. Mais il constitue, selon la Chancellerie, « la procédure alternative la plus utilisée (221 402 mesures en 2005, soit 53 % des mesures alternatives) ».

Si le nombre global de poursuites devant le tribunal correctionnel n'a guère varié depuis quatre ans (46 % des affaires poursuivables), les procédures rapides s'y sont quand même multipliées, dopées surtout par le contentieux routier. « Il ne faut pas se leurrer, rappelle le président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). Un tiers de l'activité correctionnelle demeure virtuelle, les décisions prises ne pouvant toutes être appliquées, faute de personnel pour encadrer les TIG, de places suffisantes en prison ou dans les établissements de la PJJ ». La justice française a encore un long chemin à parcourir.
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Message par chtiman » Lun Avr 16, 2007 3:14 am

du 14 au 16 avril

Cyclisme - Paris-Roubaix - O'Grady triomphe

L'Australien Stuart O'Grady a grillé la politesse aux spécialistes des pavés en s'imposant en solitaire lors de la 105e édition de Paris-Roubaix dimanche. A 34 ans, le coureur de l'équipe CSC succcède à son coéquipier Fabian Cancellara après être sorti à 26 km de l'arrivée. Juan Antonio Flecha et Stefan Wesemann complètent le podium. Tom Boonen échoue à la 6e place.

Une attaque décisive à 26 km de l'arrivée

Un CSC peut en cacher un autre. Au moment où Fabian Cancellara, tenant du titre, lâchait prise au sein du groupe des favoris à 26 km de l'arrivée, son équipier Stuart O'Grady s'extirpait du groupe de tête pour aller glaner la victoire en solitaire. Cette attaque sèche comme le parcours ensoleillé et poussiéreux de la Reine des classiques qui troublait à peine les prétendants à la victoire, a finalement mené l'Australien de 34 ans à s'imposer dans le vélodrome de Roubaix avec près d'une minute d'avance sur ses poursuivants. Le pistard de formation, le sprinteur de carrière s'est imposé au terme de 259 km en véritable flandrien. Après sa victoire à Hambourg en 2004, O'Grady complète sa collection de classiques et semblait à peine prendre conscience de l'exploit à l'issue de la course : «Voilà c'est fait, a-t-il commenté au micro de France Télévisions. C'était mon rêve depuis mes 13 ans.»

Boonen démarre trop tard

Le vainqueur du jour a été aux avant-postes toute la journée. Présent dans l'échappée matinale, O'Grady refusait néanmoins de fournir sa débauche d'efforts précocément au sein d'un groupe pléthorique de 34 coureurs. Prudemment, il laissait à l'Allemand Ralf Grabsch l'honneur de passer en tête au terme du secteur d'Arenberg, après une attaque à Verchain. Alors que Tom Boonen, Fabian Cancellara et consorts tentaient de mettre la main sur la course, l'Australien restait au contact, prenait la roue de Wesemann pour rejoindre le groupe des éclaireurs et les laissait se regarder en chiens de faïence pour conclure la course dans un effort solitaire et irrésistible.

Les favoris n'étaient pourtant pas aux abonnés absents. En tête du peloton à la sortie d'Arenberg, Tom Boonen a semblé retrouver dans les 25 derniers kilomètres la puissance qui lui avait offert la victoire en 2005. Lâchant peu à peu les adversaires qui l'accompagnaient, le Belge a englouti les derniers secteurs de pavé. Hélas l'ancien champion du monde pointait à environ 1'30'' au premier de ses nombreux démarrages et a peiné à trouver du renfort. Il échoue finalement à la sixième place, à une encablure des premiers poursuivants.

Flecha a le potentiel

Si sa deuxième place a un goût amer, Juan Antonio Flecha a confirmé qu'il avait le potentiel pour devenir le premier Espagnol à remporter Paris-Roubaix. Passif sur l'attaque d'O'Grady, le coureur de la Rabobank a essayé en vain de combler le retard dans le secteur du Carrefour de l'Arbre. Malgré ses efforts, il a réussi à devancer Stefan Wesemann lors du sprint, Björn Leukemans (Lotto) et Roberto Petito (Liquigas), complétant le quinté de tête. Pour trouver un successeur à Frédéric Guesdon, dernier vainqueur français il y a dix ans, il faudra encore attendre. Seul AG2R a pu placer quelques figurants dans la course, avec la 22e place de Stéphane Poulhies et la 34e de Nicolas Rousseau.
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Message par chtiman » Mar Avr 17, 2007 3:10 am

mardi 17 avril

Une enfant de cinq ans meurt sous les roues d'un ado

Une fillette de cinq ans est morte dimanche après-midi à Lille après avoir été percutée par une voiture conduite par un adolescent de 16 ans. Le drame s'est noué vers 15h alors que la fillette était descendue jouer dans le square Toulouse-Lautrec, dans le quartier du Faubourg-de-Béthune.

Sur un passage piéton proche du boulevard de Metz, elle a été renversée par une Audi S3. Le véhicule a traîné le corps sur plusieurs mètres avant de finir sa course dans une voiture en stationnement. A son volant, un jeune du quartier qui roulait sans permis, ni assurance. Interpellé sur place, le garçon restera en garde à vue jusqu'à mardi après-midi où il devrait être déféré devant le Parquet.

«Il était connu de nos services pour quelques faits d'outrages à agents et de violences. Rien de plus », nous a confié une source policière.

Le jeune homme qui n'avait pas bu d'alcool a subi une prise de sang pour dépister une éventuelle prise de stupéfiants. Lundi en début de soirée, les résultats de ces tests n'étaient pas encore connus. Devant les policiers, il a reconnu les faits, assurant qu'il roulait lentement et que la jeune fille se serait «jetée» sous ses roues.

«C'est un double drame, a témoigné Walid Hanna, président du conseil de quartier. Pour la famille de la victime bien sûr, mais aussi pour celle de ce gamin.»

Une marche silencieuse pourrait avoir lieu vendredi après les obsèques de la fillette.
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Message par chtiman » Mer Avr 18, 2007 2:11 am

mercredi 18 avril

Sauvé du suicide par un internaute

Un message sur internet comme une bouteille à la mer. C’est sur un forum de discussion qu’un internaute se faisant passer pour une «jeune fille» a annoncé qu’il voulait mettre fin à ses jours samedi dernier. Sur le même forum, un Parisien de 27 ans prend la menace au sérieux et récupère l'adresse IP de l'ordinateur de son interlocuteur. Il se rend ensuite au commissariat de quartier pour prévenir d'un suicide imminent.

Les policiers préviennent alors leurs collègues de Rennes, qui parviennent «à localiser l'internaute en faisant des réquisitions à des fournisseurs d'accès».

Alcoolisé et dépressif

Les policiers découvrent un ado de 18 ans, «fortement alcoolisé et tout à fait dépressif», réfugié dans sa chambre de l'appartement familial. Face aux policiers, il reconnaît être l'auteur du message sur internet et saisit un cutter, acheté la veille, pour se porter un coup.

Le jeune homme est rapidement maîtrisé par l'un des policiers. Il a par la suite été hospitalisé.
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Message par chtiman » Jeu Avr 19, 2007 2:11 am

jeudi 19 avril

Trois explosions au Pays basque

Trois explosions se sont produites mercredi soir contre des bâtiments, dont une agence immobilière, à Ciboure, Guéthary et Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées Atlantiques). Pas de victimes, mais de gros des dégâts matériels sans faire de victimes.

Les explosions se sont produites simultanément à 21H00. A Ciboure, un engin explosif a entièrement détruit un appartement en construction devant être livré prochainement et endommagé trois autres appartements proches. A Guéthary, une résidence secondaire a été légèrement touchée tandis qu'à Saint-Jean-de-Luz, une explosion a fait voler en éclats les vitres d'une agence immobilière.

«Les attentats n'ont pas été revendiqués»

La nature des engins explosifs n'a pas été déterminée, selon la gendarmerie. Un appel téléphonique anonyme, à la voix masculine, avait appelé vers 20H00 le 112 pour prévenir de trois explosions dans ces trois communes. Néanmoins, selon le sous-préfet, «les attentats n'ont pas été revendiqués». «Le temps que les services de déminage et des services spécialisés de la police fassent des recherches, les engins avaient explosé.»

La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, également premier adjoint au maire de Saint-Jean-de-Luz, a dénoncé mercredi soir «des actes d'une profonde stupidité». Leurs auteurs ont, selon elle, «délibérément pris le risque de blesser des passants ou les agents chargés de désamorcer les engins explosifs».

La semaine dernière, deux engins explosifs de faible puissance avaient été désamorcés dans le pays basque, l'un devant le siège du parti socialiste à Bayonne, l'autre près de l'office du tourisme de Biarritz, après une alerte téléphonique anonyme reçue par les pompiers de Bayonne. Les deux engins étaient constitués de bonbonnes de gaz de «petite taille» reliés à des réveils servant de dispositif de déclenchement.
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Message par chtiman » Ven Avr 20, 2007 8:47 am

vendredi 20 avril

Inscriptions nazies dans le carré musulman d'un cimetière militaire

Cinquante-deux tombes du cimetière militaire Notre-Dame de Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire près d'Arras, ont été recouvertes d'inscriptions nazies, notamment de croix gammées et des croix celtiques, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie, qui a été alerté vers 8h00 jeudi matin. Aucune tombe n'a cependant été renversée ou cassée.

Les tombes, taguées en noir et rouge de croix gammées, sont toutes situées dans le carré musulman du cimetière qui accueille 300 sépultures et appartiennent à des soldats maghrébins, morts au combat pendant la guerre de 1914-1918. L'ossuaire a lui été recouvert d'inscriptions «Heil Hilter» et «skinhead is not dead».

Près de 23.000 corps de soldats des différentes nationalités engagées dans le conflit reposent à cet endroit. Le cimetière commémore des combats meurtriers de 1915, à l'un des endroits les plus disputés du front occidental au début de la Première Guerre mondiale. Il s'agit de la plus vaste nécropole militaire de France.

«Bêtise humaine»

Une centaine d'enquêteurs ont été immédiatement dépéchés sur les lieux, pour montrer que beaucoup de moyens étaient déployés et récolter le maximum d'indices avant l'ouverture d'une information judiciaire. Tout le parquet d'Arras s'est rendu sur place. «Nous nous sommes tout de suite déplacés pour marquer notre indignation face à cette bêtise humaine», a expliqué savoir le procureur d'Arras, Jean -Pierre Valensi.»

«Pour l'instant, aucun lien est fait avec l'affaire de Villers-aux-bois, il est encore trop tôt», a-t-il ajoutétout en précisant qu'une analyse graphologique serait effectuée.
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Message par chtiman » Lun Avr 23, 2007 4:59 am

du 21 au 23 avril

Elections Présidentielles en France

Le candidat de l'UMP sort largement en tête du premier tour. Sa rivale socialiste se qualifie pour le second tour. Le débat entre les deux finalistes aura lieu le 2 mai. François Bayrou est en position d'arbitre. Jean-Marie Le Pen chute.

LES FRANÇAIS ont effacé le spectre du 21 avril 2002. Ils auront leur grand débat, celui dont le duel Chirac-Le Pen les avait privés il y a cinq ans, après l'élimination inattendue de Lionel Jospin au premier tour. Cette fois, après une fin de campagne qui aura entretenu le suspense jusqu'au bout, droite et gauche, autrement dit Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UMP, et Ségolène Royal, la championne du PS, se retrouvent face à face. Avec, sur le papier, un avantage pour l'ancien ministre de l'Intérieur. Du classique, en quelque sorte. Mais attendu depuis si longtemps ! Le 6 mai, pour le deuxième tour, les électeurs auront, dans le « respect » et la « dignité » comme l'ont souligné dès hier soir les finalistes, à faire un choix « clair » entre deux visions de la société, deux systèmes de valeurs, deux conceptions de la politique. Et pour effacer leur frustration, faire comprendre à ceux qui ont vocation à incarner le renouvellement et à les réconcilier avec la politique, ils se sont mobilisés comme jamais. Quelque 37 millions d'entre eux (85 % du corps électoral) se sont rendus aux urnes. Du jamais-vu depuis De Gaulle et la première élection au suffrage universel en 1965. Le vote est net. Les Français ne veulent plus s'égarer. Ils ont renvoyé dans ses cordes le vieux leader d'extrême droite, qui paye cash cette forte participation - pour Le Pen, c'était le combat de trop - et ont quasiment ignoré la gauche du Parti socialiste. Le vote utile a joué à plein. Sauf pour François Bayrou, véritable révélation de ce premier tour. En flirtant avec la barre des 19 %, le centriste s'impose comme l'arbitre des élégances entre Royal et Sarkozy.

Un second tour ouvert

Sans doute Nicolas Sarkozy peut-il se prévaloir de décrocher le meilleur score d'un candidat de droite depuis 1974. En brisant les tabous, en bousculant les lignes, en chassant sans complexe les électeurs du Front national, le candidat de l'UMP a réussi son pari que certains, à gauche et même à droite, jugeaient dangereux. Il distance sa rivale, fait main basse sur une partie de l'électorat lepéniste et crée, sans conteste, une vraie dynamique en sa faveur. Sans doute Ségolène Royal a-t-elle rassuré sur sa capacité à rassembler les siens. Elle est au second tour, et au PS on ne cache pas son soulagement. D'autant que nombre de candidats antilibéraux ont aussitôt rallié son tailleur blanc. Les naufragées en tête, Buffet, Voynet et Laguiller. Sans doute, enfin, jamais deux finalistes n'ont réuni autant de voix sur leur nom. Mais, pour autant, les électeurs ne leur donnent pas un chèque en blanc. Oui, ils veulent croire que le duo qu'ils ont hissé au second tour clarifiera le débat, changera leur vie et les réconciliera avec la politique. Mais ils restent méfiants. Ils placent François Bayrou, celui qui a voulu « turbuler » le système, en réserve. Le centriste, certes, est déçu de ne pas être au second tour. Mais il sait, d'ores et déjà, qu'il a réussi son pari. Le 6 mai, les voix qu'il a engrangées seront déterminantes. Il en est conscient. « Je n'abandonnerai jamais », assène-t-il en affirmant que le « mal français » n'est pas guéri. La bagarre du second tour se déroulera pourtant sans lui. Désormais, jusqu'au 6 mai, les Français auront droit au fameux débat droite-gauche. Et il s'annonce ouvert.
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Message par chtiman » Mar Avr 24, 2007 6:01 am

mardi 24 avril

Mamie deale du shit

Ils se baladaient tranquillement en camping-car, souvent en Espagne. Des vacances intéressées, selon la police, qui a interpellé le 16 avril un homme, âgé de 70 ans, et sa femme, 74 ans. Derrière son «apparente tranquillité», le paisible couple de retraités servaient de «mules», cachant de la drogue dans le camping-car.

Ils auraient en fait rapporté «plusieurs tonnes» de cannabis, mais peut-être aussi d'autres drogues, de plusieurs pays d'Europe «depuis près de dix ans», estiment les enquêteurs.

Le couple du Vieux-Boucau, sur la côte landaise, a été mis en examen pour importations, transport et détention de produits stupéfiants ainsi que des délits douaniers. Les mêmes chefs, mais aussi celui de recel, ont été retenus contre une troisième personne, un homme de 45 ans, également arrêté la semaine dernière et présenté comme le commanditaire. Tous ont été incarcérés.
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Message par chtiman » Mer Avr 25, 2007 3:28 am

mercredi 25 avril

L'appartement des Chirac prêté par Hariri

Quand on cherche un logement à Paris, il faut souvent compter sur les amis. Heureusement pour eux, les Chirac ont des amis très riches, en l’occurrence la famille de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, qui va leur prêter un appartement de rêve. 180 mètres carrés face au Louvre, sur deux étages. De quoi couler une retraite tranquille au 3, quai Voltaire (7e) sur les bords de Seine à Paris.

«Compte tenu des obligations qui sont les leurs, M. et Mme Chirac n'ont pas encore eu le temps de trouver leur logement. Ils occuperont à titre très provisoire un appartement quai Voltaire qui leur est prêté par M. Ayman Hariri (le fils de Rafic), le temps de trouver leur domicile définitif», a-t-on déclaré dans l'entourage de Jacques Chirac. «Ce domicile définitif ne sera en aucun cas à la charge de l'Etat». Les contribuables français peuvent donc remercier la famille Hariri.

Cartons en tout genre

Jacques Chirac est un ami très proche de la famille de Rafic Hariri, assassiné dans un attentat à Beyrouth, en février 2005.

Selon «Le Parisien», qui révèle la nouvelle adresse du couple présidentiel, c’est Bernadette qui s’occupe d’aménager le futur logement et depuis une semaine, les futurs voisins voient défiler cartons en tout genre, objets d’art africain et caisses de vin millésimé. C’est qu’il faut faire vite. Le mandat du chef de l’Etat s’achève officiellement le 16 mai, mais la passation de pouvoir devrait avoir lieu quelques jours avant.

Trois pieds à terre dans la capitale

Après avoir quitté l’Elysée, Jacques Chirac aura ainsi trois pieds à terre dans la capitale : son appartement, ses bureaux privés près de l’Assemblée nationale, payés par l’Etat, et bientôt sa fondation pour l’écologie et le dialogue des cultures, qui devrait ouvrir après l’été.

Son patrimoine, qui doit être publié ce mardi au Journal officiel, ne s’arrête pas là. Il compte notamment «une résidence secondaire» à Bity, dans la commune de Sarran (Corrèze), et «une maison rurale» à Sainte-Féréole, également en Corrèze.
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Message par chtiman » Ven Avr 27, 2007 4:22 am

vendredi 27 avril

A Airbus Toulouse, la prime de 2,88 euros passe mal

Après un premier débrayage spontané mercredi, près de trois cents employés d'Airbus Toulouse ont de nouveau stoppé le travail hier. Un mouvement né de la confirmation du montant de la prime de participation, fixée cette année à 2,88 €, contre 1 200 à 1 800 € l'an passé. « Ces débrayages se font en dehors de tout mot d'ordre syndical. Cela montre que les salariés ne sont pas dupes. Entre l'annonce de Power 8 et les parachutes dorés, ces mesures sont plutôt difficiles à avaler », a indiqué Xavier Pétrachi, délégué syndical central. Reçus en délégation, les employés, en majorité des chaînes de production, ont demandé à percevoir une prime exceptionnelle en compensation.
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Message par chtiman » Sam Avr 28, 2007 4:47 am

samedi 28 avril

Les machines à voter ne respectent pas toutes le cahier des charges

Le 18 avril, les machines à voter i-Votronic avaient été discrètement remplacées, à sept jours du premier tour, parce que leur nouveau modèle avait fait l'objet d'un "refus d'agrément" de la part du ministère de l'intérieur. Aujourd'hui, les machines Nedap, dont l'agrément n'a été publié que le 14 avril, à neuf jours du scrutin, ne satisfont pas non plus complètement au règlement technique "fixant les conditions d'agrément des machines à voter".

L'exigence 6 stipule ainsi que "les membres du bureau doivent pouvoir régler l'horloge interne de la machine à voter". Or, dans le rapport d'évaluation de conformité effectué pour le compte du ministère de l'intérieur, dont Le Monde.fr a pu se procurer des extraits, le bureau Véritas écrit qu'"il n'existe pas de possibilité de mettre à l'heure l'horloge interne. Celle-ci est automatiquement mise à 00:00:00 lors du démarrage de la machine". La machine Nedap est-elle conforme ? "Oui, mais il s'agit d'une heure relative uniquement." De fait, les tests effectués lors des formations préalables au vote étaient tous antidatés et faisaient figurer la mention "22 avril" en lieu et place de la date véritable.

Pour satisfaire à l'obligation de pouvoir visualiser et imprimer les "heures d'ouverture et de clôture du scrutin" (exigence 19), et de "dater les divers événements et comptes rendus mémorisés au cours d'un scrutin" (exigence 46), les présidents des bureaux de vote sont ainsi invités à le rajouter eux-mêmes "à la main sur le procès-verbal (...) avec précision".

En conclusion de son rapport d'évaluation 2005, dont la société France Election, distributrice de la machine Nedap, a publié sur son site Internet l'introduction, le bureau Véritas n'en avance pas moins que "les processus mis en œuvre par les sociétés Nedap et France Election sont conformes aux 114 exigences du règlement technique du ministère de l'intérieur" et que "la sécurité de la machine (...) se révèle tout à fait satisfaisante".

Véritas émet néanmoins quelques réserves, qualifiées de "mineures", concernant "des points bien connus du ministère". Ainsi, les clés destinées au président et à l'assesseur du bureau de vote sont mécaniques, et non électroniques, comme le prévoit le règlement (exigence 7), et la machine ne résiste pas assez aux chocs (exigence 84). Nedap aurait d'ailleurs "présenté immédiatement les solutions qu'elle met en place pour réduire ces faiblesses". Le rapport 2007 reprend mot pour mot cette même expression, mais aussi les réserves avancées en 2005, sans qu'elles aient donc été suivies d'effet.

Arguant de l'absence d'horloge interne, l'avocat Pierre Gaborit, conseiller municipal socialiste à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), vient de déposer un référé suspension au tribunal administratif de Versailles afin de bloquer l'utilisation des machines Nedap. Ce même tribunal avait déjà rejeté, le 21 avril, la requête d'une plaignante qui avançait ces mêmes arguments, au motif que la machine avait bel et bien été agréée.

Hervé Pallisson, de France Election, renvoie lui aussi à l'agrément délivré par le ministère de l'intérieur, et rétorque qu'il n'a dû changer qu'une seule des 1 500 machines réparties dans 70 villes à l'occasion de ces élections. De plus, aucune des cinq villes qui ont décidé de ne plus utiliser de machines à voter n'est équipée de la machine Nedap. En somme, "ça a été une parfaite réussite !"
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Message par chtiman » Lun Avr 30, 2007 3:41 am

lundi 30 avril

Les nacelles ont lâché et fait 23 blessés

Vingt-trois personnes, dont une demi-douzaine d'enfants, ont été blessées dans un accident de manège survenu dimanche dans un parc d'attractions de Tournehem-sur-la-Hem (Pas-de-Calais), près de Saint-Omer.

«On a recensé 23 personnes impliquées dans l'accident. Les 23 sont blessées légèrement, mais deux personnes pour lesquelles nous avons quelques incertitudes ont été transportées en hélicoptère vers Lille», a déclaré à l'AFP le docteur Christian Erb, médecin du Samu et directeur des secours médicaux sur place.

Les deux personnes évacuées vers Lille sont deux hommes âgés l'un d'une quarantaine d'années, l'autre de 58 ans, a précisé un pompier. Les autres blessés, parmi lesquels une demi-douzaine d'enfants, devaient être évacués vers les hôpitaux de Saint-Omer, Calais et Boulogne-sur-Mer.

La plupart des victimes, souvent de la même famille et âgées de 4 à 58 ans, ressentent des douleurs et pourraient souffrir de tassements des vertèbres. Un précédent bilan faisait état de 24 blessés, dont deux dans un état grave. «Le diagnostic a montré que l'état de santé des personnes impliquées était moins grave que ce que l'on pensait a priori», a expliqué le Dr Erb.

L'attraction en cause dans l'accident survenu vers 14h20, «Le Parachute», est constituée de 12 petites nacelles où deux personnes peuvent prendre place. Toutes les nacelles sont levées jusqu'à environ six mètres du sol par l'axe central du manège, qui les fait ensuite tourner. Les nacelles sont redescendues violemment à terre quand le pilier a cessé de les soutenir, au moment où le manège achevait son élévation, à environ six mètres du sol.

Selon Jean-Marc Vanhée, fils du propriétaire et directeur commercial de Bal Parc, un petit parc comptant une demi-douzaine d'attractions et accueillant 400 à 500 personnes le dimanche, l'attraction avait été contrôlée le 11 avril dernier. «Le manège ne tourne que lorsque les nacelles sont en haut. Nous l'avons levé, il a lâché au milieu», a-t-il déclaré pour expliquer l'accident.

Sur le manège, les éclairages multicolores fixés aux nacelles se sont décrochés, témoignant de la violence de l'impact. «J'ai entendu "boum", et j'ai vu ma belle-mère qui ne réagissait presque plus dans sa nacelle», a déclaré à l'AFP Sébastien, 31 ans, dont plusieurs membres de la famille étaient dans l'attraction au moment de l'accident.

«Ils n'ont même pas de téléphone dans la cabine du manège pour prévenir les secours», s'est-il plaint, visiblement très remonté, comme de nombreux témoins sur place, a constaté l'AFP. «Nous avons repris le parc l'année dernière, j'ai peur que cet accident ne tue la société», a ajouté M. Vanhée.

A proximité du manège accidenté, la piste d'autos tamponneuses accueillait encore dimanche vers 17H00 plusieurs brancards sur lequels étaient allongés des blessés en attente d'évacuation. Une enquête a été ouverte et des gendarmes de l'identification criminelle étaient sur place dimanche pour effectuer de premières constatations.

PS: pas de news hier pour cause de raid VTT (voir ici : http://www.offroad-bike.fr/nimes/index.php). C'était tout simplement fabuleux !
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Message par chtiman » Mer Mai 02, 2007 4:16 am

1er et 2 mai 2007

Des membres présumés du "FLNC des anonymes" devant les assises mercredi

Dix-sept membres présumés d'une organisation clandestine indépendantiste dite "FLNC des anonymes" comparaissent à partir de mercredi et jusqu'au 31 mai devant la cour d'assises spéciale de Paris pour 21 attentats commis en Corse entre juillet 2001 et décembre 2002.

Apparu officiellement fin octobre 2001, le "FLNC des anonymes", initialement identifié comme "le groupe sans nom", a revendiqué certains des attentats les plus destructeurs commis en Corse ces dernières années.

Deux d'entre eux ont notamment visé à un an d'intervalle (juillet 2001-2002) la caserne de CRS de Furiani qui a été presque entièrement détruite par cinq explosions le 18 juillet 2002.

Un autre attentat contre la caserne de gendarmes mobiles de Borgo, le 23 juillet 2001, avait fait 14 blessés légers, 12 militaires et deux employés civils de la caserne.

Egalement à l'actif du groupe figurent, selon l'accusation, des mitraillages de bâtiments de l'Etat, de commissariats ou de gendarmeries.

Lorsque le groupe s'était manifesté la première fois, le 21 octobre 2001, en revendiquant quatre attentats, il avait accusé l'Etat d'avoir "trompé le peuple corse" avec "un pseudo processus de Matignon" (qui a accordé des transferts de compétences réglementaires à l'île dans certains domaines).

Il exigeait "la mise en place de gestes forts, l'attribution d'un pouvoir législatif, en préalable à une véritable solution politique négociée".

En janvier 2003 cependant, il annonçait "une trêve de ses actions politico-militaires (...) dans un but d'intérêt général", afin, disait-il, "de créer un climat serein propice à de futures négociations entre l'Etat et nos élus".

Cette annonce survenait dans la foulée de celle faite par le FLNC-Union des combattants (UC), la principale organisation indépendantiste clandestine corse.

Finalement, dans un dernier communiqué daté du 27 juillet 2003, le "FLNC des anonymes" annonçait son ralliement au FNLC-UC pour "faire un front uni face à l'Etat colonial".

Le groupe "des anonymes" a été en partie démantelé lors de plusieurs vagues d'arrestations en décembre 2002, février et avril 2003.

Dix-sept de ses membres présumés ont été mis en examen à Paris "pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Parmi eux figure Antoine Marchini considéré par les enquêteurs comme l'un des chefs de l'organisation.

Les autres mis en examen sont Alain Franquin, Dominique Mariani, Cédric Campana, Christophe Andreu, Pierre-Jean Albertini, François-Xavier Acquaviva, Antoine Piéri, Ours-Jean Philippi, Ulysse-Antoine Calandini, Nicolas Gianini, Jean-Marie Vergelatti, Jean-Christophe Casula, Christian Felicelli, Bernard Frédéric, Stéphane Leca et Dominique Renucci.

La plupart de ces hommes, qui ont revendiqué au cours de l'enquête leur appartenance au mouvement clandestin, sont toujours en détention provisoire.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris avait validé le 29 septembre 2006 l'ordonnance de renvoi devant la cour d'assises qui avait été prise le 30 mai 2006 par le juge antiterroriste Jean-François Ricard, en charge de cette instruction.
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Message par chtiman » Jeu Mai 03, 2007 4:36 am

jeudi 3 mai 2007

Une Ségolène Royal «pugnace» et un Nicolas Sarkozy «zen»

Certains éditorialistes ou journalistes politiques ont donné leur réaction à chaud mercredi soir, juste après le débat qui a opposé Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy. Filmés par le site Internet du quotidien, les journalistes Bruno Jeudy et Myriam Levy du «Figaro» ne partagent pas tout à fait le même point de vue. Alors que Bruno Jeudy n’est «pas sûr que cette confrontation fasse bouger beaucoup de voix» et qu’elle n’est «pas au niveau du débat de 1974» entre Valéry Giscard d’Estaing, Myriam Levy estime au contraire les électeurs ont assisté à «un vrai clash» entre les candidats, qui fera sûrement date dans l’histoire politique. Tous deux s’accordent néanmoins sur le fait que l’«agressivité» de Ségolène Royal ne sera pas forcément à son avantage, notamment auprès des centristes indécis.

«Le zen et le flou»

L’éditorialiste du quotidien, Alexis Brezet, enfonce le clou en évoquant le «zen» de Nicolas Sarkozy et le «flou» de la candidate socialiste. Si Ségolène Royal a «apporté la preuve qu'elle continuait d'être animée par la détermination», elle «s'est contentée d'évasives généralités («Tout se tient »), d'étonnantes incantations («je le ferai ») ou d'erreurs manifestes (le nucléaire)». Le candidat de l’UMP, «respectueux jusqu’à la suavité», a «incontestablement» l’avantage sur le plan de la stature présidentielle, conclut Alexis Brezet, pour lequel le match est déjà joué.

L’éditorialiste du «Monde», qui livre également une réaction à chaud sur le site Internet du journal du soir, est tout aussi sévère avec Ségolène Royal. Selon Gérard Courtois, celle-ci a rendu le débat «confus» en ne répondant pas aux questions des journalistes. «Mon sentiment, c’est que ça n’était pas une tactique et qu’elle a embrouillé» les choses.

«Légitimité»

«Libération» donne au contraire la partie gagnante à Ségolène Royal. «Nicolas Sarkozy n’a pas perdu. Mais Ségolène Royal a gagné.» Laurent Joffrin estime que la candidate «l’a emporté sur un point essentiel : la légitimité.» «Pugnace, précise, dure à la repartie en dépit de quelques maladresses et d'un sens abusif de l'exemple simple, elle a souvent bousculé le favori de la compétition» et «démontré ce dont l'opinion a un moment douté : elle est parfaitement capable d'être présidente de la République.»

Jean-Yves Boulic, de «Ouest France», juge au contraire que Ségolène Royal a du «retard en matière de crédibilité présidentielle» alors que Nicolas Sarkozy, «fort d'une expérience gouvernementale plus généraliste» est «apparu plus précis et plus solide.»
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Message par chtiman » Ven Mai 04, 2007 3:30 am

vendredi 4 mai

Milan Baros suspendu

[img:460:150]http://www.20minutes.fr/img/home/1178223837.jpeg[/img]

L'attaquant de Lyon Milan Baros a été suspendu trois matches par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour son geste équivoque envers le défenseur rennais Stéphane Mbia, la commission ayant néanmoins écarté la thèse d'un acte raciste.

L'attaquant tchèque est suspendu «jusqu'à la fin de la saison» mais la sanction ne sera effective qu'à partir du lundi 7 mai, a annoncé jeudi le président de la commission Jacques Riolacci.

Le joueur pourra donc participer au match Paris SG-Lyon, samedi mais manquera les trois dernières journées de la saison.

«Mauvaises odeurs»

«Il y a eu sur le terrain un geste inqualifiable et inadmissible, a déclaré M. Riolacci. Incontestablement, c'est une affaire inhabituelle. Nous n'avons jamais eu à connaître de pareil geste qui a suscité une émotion légitime».

«M. Baros nous a convaincu dans la mesure où nous avons conclu que le geste n'était pas un geste à connotation raciste ou xénophobe, a expliqué le président de la commission de discipline. Si nous avions été convaincu qu'il s'agissait d'un acte de pur racisme visant un joueur de couleur, la sanction aurait été tout autre».

«Baros nous a dit que jamais, au grand jamais, il n'avait voulu par ce geste manifester un sentiment de racisme et de xénophobie», a-t-il précisé.

«Toute la discussion a tourné autour de cela (le caractère raciste du geste), a ajouté M. Riolacci. On a parlé du racisme. Il a fallu poser la question à Baros. Il nous a dit qu'il voulait simplement que le joueur s'écarte de lui et qu'en aucun cas il s'agissait d'un geste voulant écarter des mauvaises odeurs».

Appel de la sanction

«M. Mbia est, lui, incapable de se faire une idée précise du message véhiculé par M. Baros», a ajouté le président de la commission de discipline.

Ni Milan Baros ni Stéphane Mbia n'ont fait de commentaire à l'issue de leur audition devant la commission de discipline. Le Tchèque était notamment accompagné par Bernard Lacombe, conseiller spécial du président de Lyon, Jean-Michel Aulas, et Mbia par le président du stade Rennais, Frédéric de Saint-Sernin.

Baros peut désormais faire appel de la sanction auprès de la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football (FFF). Mais cet appel n'est pas suspensif.

La polémique était née d'un geste équivoque de Baros en première période du match Lyon-Rennes, le 18 avril. Le Tchèque s'était pincé le nez et avait agité une main devant, comme pour éventer une mauvaise odeur, en s'adressant à Mbia.
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