en direct de France...

Allez y, exprimez vous
409 message(s) • Page 22 sur 281 ... 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25 ... 28

Message par chtiman » Mar Sep 11, 2007 4:22 am

mardi 11 septembre

exceptionnellement une nouvelle de mes voisins belges parce que ça va très mal chez eux...

Rien ne va plus entre Wallons et Flamands

La Belgique au bord de la crise de nerfs. Cela fait trois mois depuis hier que le royaume d'Albert II attend que les quatre partis sortis vainqueurs des urnes, le 10 juin dernier, se décident enfin à gouverner ensemble. Mais plus le temps passe, plus les positions semblent inconciliables. Et chaque semaine apporte son lot de sondages alarmistes. Le dernier en date, paru dans des journaux francophones et néerlandophones, établit que 43 % des Flamands sont favorables à l'indépendance. Du côté des Wallons, 88 % sont partisans d'une Belgique unie.

En renonçant à former un gouvernement, le 23 août dernier, le Flamand Yves Leterme a amorcé le détonateur de la bombe séparatiste. D'un côté, le cartel flamand CV&V/N-VA, qu'il dirige, et les libéraux de l'Open VLD, de l'ancien Premier ministre Guy Verhofstadt. De l'autre, les libéraux francophones du MR, emmenés par Didier Reynders, et le CDH. Au coeur de la discorde, une réforme constitutionnelle voulue par les Flamands qui risquerait ni plus ni moins de faire de la Belgique une confédération. Les Wallons s'y opposent. Histoire de jeter un peu plus d'huile sur le feu, ils revendiquent d'élargir la région de Bruxelles à quelques communes limitrophes, situées en Flandre. La raison ? Cela permettrait d'assurer une continuité territoriale entre Bruxelles et la Wallonie en cas de scission entre Nord et Sud. Bref, l'Etat belge, qui compte 10,5 millions d'habitants, semble quelque peu perdu. Hier, Le Soir, le quotidien francophone, s'est d'ailleurs permis ce titre angoissant : « Gai, gai, séparons-nous ? ».
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Mer Sep 12, 2007 3:28 am

mercredi 12 septembre

Une centrale solaire dans la capitale

« C'est une première en France. Jamais une centrale solaire de cette taille n'avait été construite en centre-ville. Même en Allemagne, elles sont dans les champs », assure le cabinet de Jean-Pierre Caffet, adjoint (PS) au maire de Paris chargé de l'Urbanisme. Ce matin, Bertrand Delanoë, en visite au chantier sur la ZAC Pajol, dans le 18e arrondissement, annoncera l'installation de 3 300 m2 de panneaux photovoltaïques sur la grande halle du site, longue de 140 m, d'ici à 2013. Ils vont produire 380 MWh/an, ce qui permettrait en théorie d'alimenter en électricité tous les équipements de la halle (auberge de jeunesse, collège, IUT, bibliothèque, jardin de 9 900 m2, gymnase...).

Sauf que cette énergie ne sera pas consommée sur place, mais revendue sur le marché au prix fort (lire ci-dessous). Le coût de l'opération est de 2,5 millions d'euros, pris en charge par un opérateur privé qui louera le toit de la halle à la Ville et revendra l'électricité.

Produits au nom du développement durable, les efforts de la ZAC Pajol en matière environnementale ne s'arrêtent pas là. Le toit du gymnase devrait également être mis à contribution, avec l'installation de 300 à 500 m2 de panneaux photovoltaïques supplémentaires, produisant de 30 à 50 MWh/an. Et la production d'eau chaude de la halle sera de son côté assurée par 200 m2 de panneaux solaires thermiques, qui alimenteront également les trois logements de fonction du collège. Le projet prévoit aussi que les eaux pluviales seront retraitées via des toitures végétalisées, ou réutilisées pour l'arrosage des jardins.

« C'est une illustration d'une démarche politique globale », assure le porte-parole de Bertrand Delanoë, à deux semaines du vote sur le plan climat en Conseil de Paris. « Nous voulons voir émerger des écoquartiers comme celui-ci un peu partout. Le projet de ZAC Rungis (13e) a le même cahier des charges en matière de développement durable. Et plus tard, il y aura les Batignolles (17e), où nous nous sommes engagés à un objectif zéro en matière d'émissions de gaz à effet de serre. »
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Ven Sep 14, 2007 4:16 am

jeudi 13 et vendredi 14 septembre

Les tests ADN pour les immigrés choquent les associations

«Aucun sujet ne doit être tabou.» Brice Hortefeux, en déplacement à Lyon, a justifié ainsi le projet de pratiquer des tests ADN sur des candidats au regroupement familial. Le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, a cru bon de préciser que «onze pays européens» pratiquaient déjà ces tests et qu’ils «seront proposés à des volontaires et non imposés».

«Remise en cause de la liberté individuelle»

A peine adopté par la commission des lois de l'Assemblée nationale mercredi, cet amendement du député UMP Thierry Mariani agite le milieu associatif et politique. Le secrétaire général de la Cimade, Laurent Giovannoni, s'est déclaré jeudi «scandalisé». «C'est ouvrir la voie à une remise en cause de la liberté individuelle qui est totalement démesurée par rapport à la procédure du regroupement familial qui est quand même déjà très encadrée.» «C'est aussi une remise en cause des documents d'état civil, la signification que la France ne donne aucun crédit aux documents fournis par les pays d'origine. Cela peut aussi avoir des conséquences fâcheuses sur le plan diplomatique», a-t-il ajouté.

Pour la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), cet amendement «apporte une nouvelle pierre à l'édifice de la rupture avec le droit commun et avec les principes de la République». La LDH rappelle que l'article 16 du Code civil interdit formellement toute étude génétique des caractéristiques d'une personne sauf «à des fins médicales ou de recherche scientifique». «Seul un magistrat peut ordonner le recours aux empreintes génétiques pour établir une filiation», remarque la ligue. Nathalie Ferré, porte-parole du Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés), jugé quant à elle l'amendement «inacceptable» soulignant qu'il s'agissait là d'«un détournement de la loi qui a été faite pour établir une filiation, pas pour la défaire».

Du côté de l'opposition, c'est également la levée de boucliers. La députée PS George Pau-Langevin estime pour sa part que ce projet représente «une escalade inacceptable». «Est-ce que l'on envisagerait de faire ça pour des Français?», s'est interrogée jeudi l'élue du XXe arrondissement de Paris. George Pau-Langevin a indiqué qu'elle interviendrait en séance contre cet amendement, qui sera examiné par les députés lors de la session extraordinaire du Parlement les 18 et 19 septembre.

Rassemblement unitaire le 18 septembre

La Ligue communiste révolutionnaire a quant à elle dénoncé jeudi un projet «raciste» et «ignoble». «Après Brice Hortefeux rappelant à l'ordre les préfets qui ne font pas du chiffre dans les expulsions d'immigrés, c'est au tour de Thierry Mariani, député UMP, d'enrôler les tests génétiques pour s'opposer au regroupement familial», déclare la LCR dans un communiqué. «Vouloir enrôler la science au service d'une politique anti-immigrée relève d'une politique digne de la colonisation», poursuit le parti, qui «appelle au rassemblement unitaire, le 18 septembre, devant l'Assemblée nationale, contre les rafles et les expulsions, et réaffirme son exigence de régularisation de tous les sans-papiers».
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Lun Sep 17, 2007 3:18 am

du 15 au 17 septembre

Bagarre entre bandes à Thiais: l'auteur des coups de feu reconnaît les faits

L'auteur des coups de feu qui ont fait deux blessés au cours d'une bagarre entre deux bandes samedi au centre commercial de Thiais (Val-de-Marne) a reconnu les faits, a-t-on appris dimanche de source policière.

Maîtrisé par des vigiles l'arme encore à la main, le jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, est originaire du quartier du Bois des Roches à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne). Ses adversaires venaient de la cité Saint-Hubert à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

Pas d'inquiétude pour les blessés

L'état de santé des deux blessés, deux frères jumeaux d'une vingtaine d'années également, n'inspirait plus d'inquiétude dimanche matin, selon la source policière.

L'un d'eux a été touché par balle à la fesse et à la cheville. L'autre, plus gravement blessé et évacué samedi par hélicoptère, a reçu une balle qui lui a traversé la cuisse, touchant l'artère fémorale. Ils devaient être interrogés par la police en fin de matinée.

L'origine de la bagarre inconnue

Le motif du différend entre les deux groupes, qui se seraient rencontrés fortuitement samedi vers 17h30 dans le centre commercial Belle-Epine, restait inconnu dimanche matin.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux groupes se sont parlé puis une bagarre a éclaté entre deux individus. Les autres membres de chaque groupe, environ quatre de chaque côté, se sont mêlés à la bagarre. Celui qui était armé aurait tiré «six coups de feu», vraisemblablement provenant d'une arme 22 long rifle, mais aucune douille n'avait été retrouvée sur place samedi.

Le tireur et les victimes étaient tous trois connus des services de police dans l'Essonne pour des faits de «délinquance violente», a précisé la source policière.

L'enquête a été confiée au service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne.
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Mar Sep 18, 2007 3:38 am

mardi 18 septembre

«Dans les cités, les voyous sont à 95% dans les stups»

Interview de Jérôme Pierrat, auteur de Gangs de Paris (éditions Parigramme, 29 euros).

En plus de la sortie de votre livre, on retrouvera en octobre sur grand écran Le Dernier Gang, sur le gang des postiches, et une nouvelle adaptation du Deuxième Souffle, tandis que le tournage de Mesrine s'est achevé cet été dans la capitale. Comment expliquez-vous cette activité autour des gangsters à l'ancienne ? Une forme de nostalgie ?

Les histoires de banditisme sont souvent racontées des années après les faits. On traite rarement d'affaires en cours. Mais effectivement, il y a une culture du banditisme et du milieu qui s'est un peu perdue de nos jours, parce que les « acteurs » d'aujourd'hui sont moins folkloriques. La disparition du banditisme né dans les années 1970 marque la fin du milieu traditionnel à la française, et a laissé la place à une autre culture, celle des banlieues, peut-être un peu plus froide. Les voyous des cités ont compris qu'il valait mieux éviter de se montrer dans des bistrots où il y a 1.000 ans de prison au comptoir et 50 photographes de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) en face. Encore faut-il relativiser tout cela, car les années 1970 avaient été marquées par l'explosion d'une violence inouïe, et on disait déjà que le milieu traditionnel était mort. On regrettait les années 1950, les costumes croisés et les tractions avant. C'était toujours mieux avant...

Malgré tout, on a le sentiment qu'aujourd'hui, on monte moins de gros coups que dans les années 1980-1990...

C'est la société qui a évolué. Le hold-up était très pratiqué dans les années 1970 et 1980, mais aujourd'hui on est arrivé à de tels niveaux de sécurité dans les banques, les fourgons sont telle­ment blindés, que cela devient très compliqué. Un bra­quage nécessite beaucoup d'apprentissage, une équipe nombreuse, des explosifs, et en plus c'est très ri­squé. Il y a bien eu quelques attaques de fourgons au début des années 2000, mais c'était le fait d'une cinquantaine de personnes qui ont quasiment toutes été arrêtées. Les imitateurs qui restent ne réussissent jamais. Dans les ci­tés, les délinquants sont à 95 % dans les stups, car il n'y a rien de plus rentable. Ça a com­men­cé avec le shit il y a quinze ans, et maintenant c'est la coke. Un kilo de coke acheté en Espagne vaut 15.000 euros, et il est revendu 37.000 euros à Paris.

C'est donc la drogue qui a changé la donne ?

Complètement. C'est ce qui a fait «monter» les gens des cités. Jusque dans les années 1980, ils n'étaient que de simples revendeurs, le dernier maillon de la chaîne. A un moment ils se sont dit : «Pourquoi continuer à faire les revendeurs pour ces balourds qui nous vendent les produits trois fois leur prix, alors qu'il existe deux supermarchés à ciel ouvert, la Costa del Sol et Amsterdam, et que 80% de la came pas­se par la banlieue?» Dans un premier temps ils manquaient de logistique, alors ils volaient une bagnole, la chargeaient, et revenaient vite dans leur cité. C'est ce qu'on appelait le «go fast». En parallèle le phénomène des armes s'est répandu. Cela a été nécessaire pour faire régner l'ordre et calmer les envieux. Ils ont ainsi grandi en indépendant, et les voyous du milieu traditionnel sont obligés de passer par eux. Au début, on ricanait devant eux, aujour­d'hui certains se déplacent au Ve­nezuela, en Colombie, pour s'asseoir à la table des cartels.

Le phénomène de bandes, dont on reparle depuis quelques jours, a-t-il un lien avec cette criminalité ?

Il ne faut pas confondre délinquance de groupe et crime organisé. On n'est pas dans la même dimension. Quand vous avez cinquante mômes qui se battent devant tout le monde à la gare du Nord, si c'était pour le contrôle d'un trafic, ce serait très maladroit. Il s'agit essentiellement de petits délinquants. A titre de comparaison, depuis cinq mois à Stains (Seine-Saint-De­nis), il y a une série de règlements de comptes. On en est déjà à cinq morts. Là il y a du business, car l'enjeu c'est l'approvisionnement de l'héroïne sur les cités de Sevran, Epinay, Pierrefitte et Stains, qui est ensuite redistribuée sur l'ensemble de la France. Eux, vous ne les verrez pas se battre à la gare du Nord.
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Mer Sep 19, 2007 3:09 am

mercredi 19 septembre

Les transports publics à 1 euro ce mercredi

[img:460:435]http://cache.20minutes.fr/img/photos/afp/2007-09/2007-09-19/article_CPS.HKR72.190907074934.photo00.photo.default-512x484.jpg[/img]

Exit la "journée sans voiture", voici la "journée du transport public": une centaine de réseaux publics de transport proposeront mercredi un pass à un euro la journée, pour convaindre les Français d'opter pour des déplacements plus propres.

22 millions de Français ciblés

Cette première touchera principalement des villes petites ou moyennes et s'inscrit dans le cadre d'une "Semaine européenne de la mobilité" (16 au 22 septembre) en faveur des solutions de transport alternatives à la voiture.

Quelque 22 millions de Français pourront en bénéficier, selon le GIE "Objectif transport public" créé par le GART (Groupement des autorités responsables de transport) et l'UTP (Union des transports publics et ferroviaires), avec le soutien du ministère de l'Ecologie.

Les plus grandes villes françaises, qui participaient il y a quelque années à la "journée sans voiture" créée en France en 1997, sont généralement absentes de cette nouvelle "journée du transport public", à l'exception de Rennes ou Lille. L'ensemble des initiatives de cette semaine sont consultables ici.

Calculette de CO2

En revanche, de nombreuses initiatives locales (577 selon le ministère) émailleront la "semaine européenne de la mobilité": co-voiturage, mise en oeuvre de transports "doux" comme le vélo ou le roller, accompagnement à pied des enfants à l'école etc.

Le transport, qui représente environ le quart des émissions françaises de CO2, est "un sujet crucial du Grenelle de l'environnement", avait rappelé le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo lors de la présentation de cette journée. Le "Grenelle" réunira fin octobre ONG, syndicats, entreprises, collectivités et gouvernement pour définir une nouvelle donne en matière d'environnement.

Chacun peut calculer l'impact de ses déplacements quotidiens sur le climat, grâce à une calculette proposée par l'Ademe (Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie).
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Jeu Sep 20, 2007 2:40 am

jeudi 20 septembre

Bertrand Cantat joue sa liberté

Il avait été condamné à huit ans de prison pour avoir tué sa compagne Marie Trintignant en 2003 en Lituanie. Bertrand Cantat sera entendu aujourd'hui par un juge d'application des peines sur sa demande de libération conditionnelle. Cette demande donnera lieu à un débat contradictoire avec des représentants du parquet et de la défense, au centre de détention de Muret (sud de Toulouse), où le leader du groupe de rock Noir Désir, âgé de 43 ans, est détenu.

Bertrand Cantat sera présent, avec son avocat, Olivier Metzner, selon une source judiciaire de l'AFP. La décision du juge d'application des peines, statuant en tant que juge unique, ne devrait être annoncée qu'à l'issue d'un délibéré, dans un mois environ.

Les parties examineront les éléments permettant de déterminer si Bertrand Cantat pourra bénéficier d'une libération conditionnelle, mesure à laquelle il peut prétendre depuis qu'il a purgé la moitié de sa peine. Selon des sources proches du dossier, cette libération conditionnelle est probable, malgré l'opposition de Nadine Trintignant. Pour l'avocat de Bertrand Cantat, cette libération est envisageable puisque son client est considéré comme un détenu modèle, qu'il a réglé les dommages et intérêts réclamés par deux des enfants de Marie Trintignant et qu'un accord à l'amiable a été signé pour indemniser l'assureur de la société de production du téléfilm Colette, interrompu au moment du décès de l'actrice.
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Ven Sep 21, 2007 3:21 am

vendredi 21 septembre

Plus d'un élève sur dix a déjà participé à un jeu dangereux

L'école, théâtre de la violence enfantine. « Happy slapping », jeu du foulard ou de la tomate (qui consiste à se boucher le nez et à rester en apnée jusqu'à devenir rouge cramoisi) : ces jeux font fureur dans les cours de récré. D'après la première enquête nationale réalisée par TNS Healthcare Sofres*, rendue publique aujourd'hui et que 20 Minutes s'est procurée, un million d'enfants de 7 à 17 ans avoue avoir déjà participé à un jeu dangereux de ce type. Soit plus d'un enfant sur dix (12 %) ! « C'est alarmant, explique Magali Duwelz, présidente de l'association SOS Benjamin, du nom de son fils, retrouvé pendu en 1998 dans la cour d'école. Cela prouve que ces jeux sont devenus un fléau, un phénomène de société. »

Le plus inquiétant, c'est que d'après l'étude, 59 % des enfants disent avoir « joué » les victimes ou les bourreaux de leurs camarades « pour faire comme les autres ». Dès l'école primaire, certains seraient donc prêts à mettre leur corps en danger pour s'intégrer. Et pour près d'un bambin sur deux (46 %), ces jeux sont « drôles ». « On est obligés d'aller expliquer dans les classes que filmer avec son téléphone portable le jeu de la pièce - où un enfant gratte la peau d'un camarade jusqu'au sang avec un euro -, n'a rien d'hyper comique, poursuit la responsable de l'association. Les gamins se traitent de «bouffon» ou de «balance» quand l'un refuse de jouer ! » Pour autant, ces jeux ne sont pas en pleine recrudescence, et les victimes restent rares. Pas de psychose donc. « Mais il faut que les profs et les parents restent vigilants et prennent conscience que les souffre-douleur reproduisent parfois ce qu'ils ont vécu eux-mêmes. »
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Lun Sep 24, 2007 2:44 am

du 22 au 24 septembre

Un pédophile libéré avec un bracelet électronique

Un pédophile jugé dangereux doit sortir de prison ce lundi à Caen après avoir purgé la totalité de sa peine. Il sera doté, pour la première fois en France, d'un bracelet électronique, qu'il portera pour un maximum de quatre ans.

Comparé à Francis Evrard

Martial Leconte, 42 ans, a donné son accord pour porter à la cheville ce bracelet qui permettra de le localiser par GPS dans tous ses déplacements. Sa libération avait été reportée de trente jours fin août en raison de témoignages comparant sa dangerosité à celle d'un autre pédophile récidiviste, Francis Evrard, interpellé le 15 août à Roubaix et mis en examen pour l'enlèvement et le viol du petit Enis, 5 ans.

La décision de placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) de ce détenu, condamné en mars 1998 à 14 ans de réclusion criminelle pour le viol à Bordeaux d'une collégienne de 11 ans, a été prise mercredi par le juge de l'application des peines «pour une période de deux ans renouvelable une fois, le maximum prévu par la loi», a expliqué à l'AFP le procureur de la République de Caen, François Nicot.

Loi du 12 décembre 2005

Jusqu'à présent le placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) était réservé aux détenus bénéficiant d'une liberté conditionnelle. Mais une loi du 12 décembre 2005 permet d'utiliser ce moyen de surveillance pour des détenus arrivés en fin de peine faisant l'objet, comme Martial Leconte, d'une surveillance judiciaire ou d'un suivi socio-judiciaire.
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Mar Sep 25, 2007 3:31 am

mardi 25 septembre

Les rues de la capitale plus sûres

Le nombre de tués sur les routes parisiennes n'a jamais été aussi bas. Selon les chiffres de l'accidentologie sur les huit premiers mois de 2007, dont 20 Minutes a obtenu copie, 23 personnes ont trouvé la mort suite à la suite d'un accident de la circulation, contre 38 sur la même période en 2006, soit une baisse de 40 %. Si cette tendance se confirme jusqu'à la fin de l'année, le bilan serait de moins de 40 tués, un record.

Une amélioration qui profite surtout aux piétons (10 contre 17) et aux utilisateurs de moto (10 contre 16), qui « sont les principales victimes des accidents de la route, car plus fragiles », précise Denis Baupin, adjoint (Verts) chargé des Transports. Un bilan qui comporte toutefois un bémol pour les cyclistes, trois ayant été tués sur la route cette année, contre zéro sur les huit premiers mois de 2006. Deux d'entre eux ont été renversés « par des poids lourds en train de manoeuvrer », ce qui inquiète la Mairie. « J'ai rencontré le "Monsieur Vélo" du gouvernement pour lui parler du danger des angles morts sur les poids lourds. On pourrait imaginer un système de caméras à l'arrière des véhicules pour remédier à ce problème », suggère Denis Baupin.

L'année 2006 avait été particulièrement accidentogène à Paris, comme dans le reste de la France, avec + 19 % de tués par rapport à 2005, « ce qui arrive à chaque fois en période présidentielle, où les comportements à risques augmentent quand plane l'espoir d'une amnistie », analyse Denis Baupin. Mais en dehors de cette année noire, la tendance à Paris était déjà à la baisse, avec une diminution du nombre de tués de 46 % entre 1999 et 2004, passant de 92 à 50. Si la tendance 2007 se confirme, cette baisse atteindra 60 %.
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Mer Sep 26, 2007 2:56 am

mercredi 26 septembre

Etre exposé au bruit peut nuire à la santé

Aucune étude sur le bruit n'avait encore été menée à pareille échelle. Celle publiée aujourd'hui par la région Ile-de-France, et que 20 Minutes a pu obtenir, se penche sur les liens statistiques entre l'exposition au bruit des Franciliens et leur état de santé. Certains résultats sont inattendus. Chez les patients habitant des domiciles très exposés (bruit routier d'au moins 65 dB*, survol d'avions à moins de 2 000 m, point noir ferroviaire) des troubles de la tension artérielle ont été mis en évidence chez les hommes actifs. On trouve ainsi 5,6 fois plus de cas d'hypertension chez les 40-69 ans quand leur logement est survolé par des avions à moins de 1 000 m. L'étude relie aussi l'exposition au bruit urbain à une plus grande fréquence des hospitalisations et des arrêts de travail chez les femmes, et des états anxieux chez les deux sexes.

Pour parvenir à ces résultats, 78 médecins franciliens ont questionné durant une semaine, fin 2005, tous les patients qui se sont rendus à leur cabinet, soit un total de 4 391 personnes. Le questionnaire portait sur leur état de santé. Les résultats ont ensuite été mis en relation avec l'adresse du patient et son éventuelle exposition au bruit. « Ce travail d'analyse a pris plusieurs mois, et a dû être recoupé plusieurs fois », précise le Dr Jean-Marie Cohen, responsable du projet. Pour le médecin, « le bruit et ses conséquences sur la santé sont un univers que nous découvrons. Cette étude est très enrichissante de ce point de vue, et nous a permis d'identifier des pistes qu'il va falloir explorer davantage. »
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Jeu Sep 27, 2007 2:54 am

jeudi 27 septembre

Près de trois Français sur dix disent avoir été «pauvres» un jour

Près de trois Français sur dix ont un jour connu une période de pauvreté et près de la moitié ont des personnes qu'ils considèrent comme «pauvres» dans leur entourage, indique un sondage à paraître jeudi.

«Sous-déclaration de telles expériences»

Selon cette étude, réalisée par l'institut Ipsos pour le Secours Populaire qui la publie dans «Convergence», sa lettre mensuelle, 45% des personnes interrogées assurent avoir, au cours de leur vie, rencontré une situation de très forte précarité et 30% ont dit n'avoir pas pu éviter de tomber dans la pauvreté.

«Le fait que près d'un Français sur trois admette être déjà tombé dans la pauvreté est un résultat d'autant plus inquiétant qu'il y a très certainement une sous-déclaration de telles expériences liée notamment à la honte», estime Ipsos dans son commentaire.

Selon ce sondage, 56% des Français connaissent un proche qui leur semble être dans une situation de pauvreté et pour 27% d'entre eux cette personne vit au sein de leur famille.

Davantage de risques pour les enfants

Autre constat pessimiste, 80% des personnes interrogées estiment que leurs enfants ont davantage de risques qu'eux de tomber un jour dans la pauvreté, près de la moitié (47%) considérant même ce risque comme «beaucoup plus élevé».
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par chtiman » Ven Sep 28, 2007 2:48 am

vendredi 28 septembre

Mais oui, mais oui, samedi, l'école c'est fini

La fin de l'école le samedi matin a sonné. Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, a officiellement annoncé hier sur TF1 que les 3,4 millions d'élèves du primaire n'auront plus à endosser leur cartable le samedi matin, dès la rentrée prochaine. Tout en espérant « étendre le dispositif au collège » à terme.

Un ouf de soulagement pour 80 % des parents qui n'aiment guère cette matinée en sus, selon un sondage paru hier dans Le Petit Quotidien et Le Nouvel Observateur. Finis les week-ends amputés pour le parent séparé en cas de garde partagée, terminés les départs retardés à la campagne et les réveils douloureux le premier jour du week-end.

Pour autant, les profs restent plus mitigés. Seule une petite majorité (59 %) est opposée aux cours du samedi, estimant que ce jour est l'occasion de rencontrer les parents et d'aborder en classe des sujets plus ludiques. « Mais ça revient à supprimer soixante-seize heures de cours par an : on ne bouclera plus jamais aucun programme ! », estime Jean-Jacques Hazan, secrétaire général de la FCPE, la principale association de parents d'élèves. Pas faux, d'autant que ces - précieuses ? - heures de cours ne seront pas rattrapées. Il était jusque-là question de les transférer sur le mercredi matin, de diminuer la pause déj de deux à une heure, ou de raccourcir les vacances scolaires d'été pour instaurer pour tous la semaine - controversée - de quatre jours, qui concerne déjà 25 % des élèves. Mais finalement, les trois heures libérées « seraient dévouées à ceux qui sont en échec scolaire », selon le ministre.

« Darcos répond à une demande sociale légitime. Mais n'oublions pas la réussite scolaire. Il faut concilier les deux », poursuit le numéro deux de la FCPE. Quid des familles qui n'ont pas les moyens de partir en week-end ou d'inscrire leur progéniture à des cours de piano ? Pour elles, Xavier Darcos a évoqué hier « l'école ouverte avec des professeurs volontaires », pour éviter que les enfants restent seuls. Là réside le noeud du problème : luxe pour les uns, charge supplémentaire pour d'autres (lire ci-dessous), le samedi chômé par les écoliers risque, selon plusieurs observateurs, d'instaurer un système éducatif à deux vitesses.
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

Message par Caillou » Ven Sep 28, 2007 11:09 am

Avatar de l’utilisateur
Caillou
Sportif de salon
 
Message(s) : 16
Inscription : Mer Sep 06, 2006 10:07 pm

Message par chtiman » Lun Oct 01, 2007 2:56 am

du 29 septembre au 1er octobre

L'Australie timidement

Face à des Canadiens accrocheurs, l'Australie a eu bien du mal à développer son jeu. Physiquement supérieurs, les Wallabies s'imposent 37-6 et peuvent se consacrer aux quarts.

La résistance des Canucks

Quatre jours après son triste match nul face au Japon (12-12), le Canada remettait le couvert en affrontant l’Australie pour son dernier match de la compétition. Une mission bien compliquée malgré le remaniement effectué dans le camp wallaby, John Connolly ayant décidé de laisser Berrick Barnes au repos tandis que Gregan et Giteau étaient sur le banc. C’est donc à Sam Cordingley et Julian Huxley qu’étaient confiées les rênes du jeu australien.

Si les hommes du capitaine George Smith prenaient le match par le bon bout en inscrivant d’entrée trois points suite à une faute au sol, ils se montraient par la suite un peu brouillons. Gênés par une pluie persistante, les Wallabies ne parvenaient pas à mettre de la vitesse au jeu, aussi perturbés par une pression canadienne à la limite de la légalité. Vaillants, les coéquipiers de Morgan Williams résistaient parfaitement avant de céder devant la puissance australienne. Démarqué sur l’aile, le pilier Baxter aplatissait le cuir après une succession de temps de jeu près de la ligne de but canadienne. Peu après, son comparse de première ligne Adam Fraier allait aussi à dam après un beau maul des avants Wallabies (13-0, 33e). Dominateurs, les Australiens regagnaient les vestiaires sur cet avantage un peu maigre.

Les Wallabies accélèrent

La deuxième période débutait sur le même scénario et face à une défense canadienne agressive, les Wallabies ne trouvaient pas d’ouverture. Seul George Smith, profitant d’un lancer approximatif, aggravait le score alors que Pritchard réduisait la marque par deux fois (18-6, 54e). Logiquement, les Canucks baissaient de pied physiquement à l’heure de jeu et les Wallabies trouvaient enfin de l’espace, permettant à Drew Mitchell de faire admirer par deux fois son accélération et ses crochets (30-6, 74e). L’ailier Wallaby devenait ainsi meilleur réalisateur du Mondial avec 7 essais.

Si Latham ira de son essai en fin de match, il y a peu d’enseignements à tirer de cette victoire australienne. Peu à son avantage, avec notamment trois échecs sur trois transformations, Julian Huxley n’a, lui, pas marqué beaucoup de points à l’ouverture. Placé au centre, Lote Tuqiri a montré de belles dispositions alors que Latham a bien tenu la barraque à l’arrière. Côté canadien, le bilan est triste. Incapable de s’emparer du moindre point de bonus, le Canada termine donc bon dernier de la poule D derrière les Japonais et signe sa plus mauvaise performance en Coupe du Monde puisque le Canada avait jusqu’à présent remporté au moins un match à chacune de ses participations. C’est une fin de carrière un peu triste pour les monuments Morgan Williams et Mike James qui raccrochent définitivement les crampons à respectivement 31 et 34 ans.
Rocky Mountain Element 10 perso 2006
Lapierre Tecnic Lite single speed 2004
Avatar de l’utilisateur
chtiman
Ninja du wheelie
 
Message(s) : 409
Inscription : Lun Juin 26, 2006 4:09 am

PrécédentSuivant

409 message(s) • Page 22 sur 281 ... 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25 ... 28

Retour vers Tout et rien

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 21 invité(s)

cron