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Message par chtiman » Mer Nov 07, 2007 5:59 pm

lundi 5 novembre

Le meurtrier de Pau témoigne

Romain Dupuy a raconté mercredi devant la chambre de l'instruction de Pau, qui examine en appel son non-lieu psychiatrique, comment dans un état de «délire» il avait tué à l'arme blanche une infirmière et une aide-soignante en 2004 dans un hôpital de Pau.

Longuement interrogé par Michel Treille, le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau, le jeune homme âgé de 24 ans a décrit avec précision, d'une voix assez assurée, son itinéraire de la nuit du drame et l'assassinat des deux femmes qui étaient de garde la nuit du 17 au 18 décembre 2004.

«J'ai vu une femme, je l'ai poignardée»

«J'ai vu de la lumière dans le couloir, une femme est apparue et m'a demandé ce que je faisais là, je l'ai poignardée», a raconté Romain Dupuy, les cheveux noués en catogan. Il découvre une deuxième femme en pénétrant dans le bureau que venait de quitter sa première victime, et la poignarde à son tour. «Je me suis senti agressé, j'ai perdu mon sang-froid», a-t-il plaidé, évoquant «un basculement, confronté à la réalité alors que je m'attendais à voir des monstres, des extra-terrestres».

Au cours de ces déclarations, faites pour la première fois en public et devant les familles des victimes, Romain Dupuy, pressé de questions, a finalement dit regretter «ce qu'il avait fait». «Je ne veux pas dire je m'excuse, ça ne sert à rien».

«J'ai cru voir un serpent géant»

Evoquant devant la cour le moment où il a tranché la tête de l'infirmière, Romain Dupuy a affirmé, sans perdre son calme, «avoir cru voir un serpent géant qui allait l'avaler».

Une première psychologue appelée à la barre, Sylvie Bessière, a assuré que lors de ses entretiens avec Romain Dupuy, elle avait bien décelé «des traits de psychopathie». Mais «il n'a pas d'idées délirantes, il était parfaitement possesseur et conscient de ses actes».

Un avocat de la défense s'est élevé contre ce témoignage, soulignant les écarts entre certaines déclarations de Dupuy et les faits tels qu'ils ont été constatés -notamment quand il affirme avoir poignardé «à l'abdomen» alors que toutes les blessures ont été relevées autour du cou ou dans le dos des victimes.

Un procès dans le cadre d'un débat initié par Rachida Dati

Deux autres psychologues et deux psychiatres devaient être entendus en début de soirée mercredi. Neuf autres psychiatres sont attendus à la barre jeudi et vendredi. Le non-lieu «psychiatrique» a été prononcé par le juge d'instruction de Pau en faveur de Romain Dupuy, le 28 août. La décision a été contestée en appel par les parties civiles qui espèrent encore un renvoi de l'affaire devant une cour d'assises.

L'audience intervient alors qu'un débat s'est ouvert en France sur la responsabilité pénale des malades mentaux. Faisant suite à une demande du président Nicolas Sarkozy, la ministre de la Justice Rachida Dati a annoncé en août l'ouverture d'une «réflexion» sur la création d'une audience spécifique dans les cas où les mis en cause sont déclarés pénalement irresponsables.
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Message par chtiman » Mer Nov 07, 2007 6:02 pm

mardi 6 novembre

Nicolas Sarkozy s'offre le Congrès

«La France est l'amie de l'Amérique». Nicolas Sarkozy a eu l'occasion de faire sa déclaration devant une Chambre des représentants comble à Washington. Accueilli par une longue «standing ovation», le président de la République a rappelé qu' «avec ses amis, on peut avoir des divergences, on peut avoir des désaccords, on peut avoir des disputes. Mais dans la difficulté, dans l'épreuve, on est avec ses amis, on est à leurs côtés, on les soutient, on les aide».

Visiblement ému de s'exprimer devant la prestigieuse assemblée, le chef de l'Etat a cherché, visiblement avec succès, à enterrer la pomme de discorde entre Paris et Washington née dans le sillage de la guerre en Irak. Et a insisté sur l'engagement français sur d'autres terrains d'opérations : «je vous le dis aujourd'hui solennellement, la France restera engagée en Afghanistan aussi longtemps qu'il le faudra. L'Amérique peut compter sur la France dans le combat contre le terrorisme».

Iran, Otan…

Il a également répété que la perspective d'un Iran doté de l'arme nucléaire était pour la France «inacceptable». Le peuple iranien «mérite mieux que les sanctions et l'isolement croissants auxquels le condamnent ses dirigeants. Il faut convaincre l'Iran de faire le choix de la coopération, du dialogue et de l'ouverture».

Autre signe du réchauffement entre les deux pays, le Président français a répété l'attachement de la France à l'Otan. «Je le dis à la tribune de ce Congrès, plus l'Europe de la défense sera aboutie, plus la France sera résolue à reprendre toute sa place dans l'Otan».

Quelques remontrances quand même

Mais Nicolas Sarkozy en a également profité pour faire passer quelques messages moins agréables aux oreilles des dirigeants américains. Il leur a ainsi demandé de «prendre la tête» du combat contre le réchauffement climatique. «Je sais que le peuple américain, à travers ses villes et ses Etats, est chaque jour plus conscient des enjeux et déterminé à agir», a-t-il plaidé.

Avant de dénoncer la faiblesse du dollar et du yuan : «si nous n'y prenons garde, le désordre monétaire risque de se muer en guerre économique dont nous serions tous les victimes».

Et de conclure, devant des parlementaires conquis : «vive les Etats-Unis d'Amérique, vive la France et vive l'amitié franco-américaine».
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Message par chtiman » Jeu Nov 08, 2007 5:53 pm

mercredi 7 novembre

Les «orphelins de 16h» désormais pris en charge

Après l'école, c'est toujours l'école. L'ensemble des collèges ZEP doit proposer à leurs élèves volontaires, à partir de jeudi, des activités après la classe, soutien scolaire, éducation artistique ou sport, une promesse présidentielle consensuelle en son principe mais dont la mise en oeuvre est contestée.

Le ministre de l'Education Xavier Darcos se rend jeudi dans un collège de Maison-Alfort (Val-de-Marne) pour s'exprimer sur la mise en oeuvre du dispositif. «D'une durée indicative de deux heures, cet accompagnement sera organisé tout au long de l'année en fin de journée après la classe, quatre jours par semaine», prévoit la circulaire du ministère de l'Education du 13 juillet 2007, instaurant cet «accompagnement éducatif», pour les élèves que le candidat Sarkozy appelait les «orphelins de 16h». «Il s'agit d'assurer en toute équité à chaque élève, quel que soit son milieu familial, l'encadrement de son travail personnel, l'épanouissement par la pratique du sport et l'ouverture au monde de l'art et de la culture», ajoute le texte.

140 millions d'euros pour les heures supplémentaires

Trois mois et demi après la publication de la circulaire, les 1.119 collèges ZEP de France doivent être opérationnels dès la rentrée des vacances de la Toussaint. Ils disposent pour cela d'une part d'une enveloppe de 140 millions d'euros d'heures supplémentaires pour les enseignants qui se proposent d'assurer l'aide aux devoirs ou le soutien scolaire, et d'autre part des dispositifs existants en matière d'activités culturelles et sportives, à moyens inchangés.

De fait, rappelle Alain Bourgarel, secrétaire général adjoint de l'Observatoire des zones prioritaires (OZP), collectif d'enseignants et chefs d'établissement exerçant dans ces zones difficiles, le texte «encadre, précise, réglemente ce qui existait déjà».

Acteurs de terrain et ministère ne s'en cachent pas: dans la plupart des établissements situés en ZEP, moult expériences et dispositifs ont déjà été testés, lancés, abandonnés ou pérennisés pour s'occuper des enfants le temps que leurs parents rentrent du travail.

Les élèves seront-ils volontaires?

Si le projet est consensuel, Philippe Tournier, secrétaire général adjoint du SNPDEN-Unsa, principal syndicat des chefs d'établissement, estime qu' «imposer l'Ecole après l'Ecole de 16h à 18h, partout, est la façon la plus stupide d'aborder la question, ça fait longtemps qu'on sait que ce n'est pas comme ça qu'on va résoudre le problème». «Partant d'une bonne idée générale, on est très pressés de faire des annonces rapidement et on n'évalue pas les problèmes qui se posent en ricochet derrière», ajoute ce responsable, en citant le transport scolaire. La question risque en effet de se poser aux établissements situés en zone rurale. En Seine-en-Marne, certains collèges ont déjà avancé les deux heures quotidiennes à 15h. Le responsable syndical regrette également le principe du volontariat. «Il y a un risque que beaucoup d'élèves rentrent chez eux», prédit-il.
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Message par chtiman » Jeu Nov 08, 2007 5:55 pm

jeudi 8 novembre

Réforme des universités: pourquoi la loi ne passe pas

Que prévoit la loi Pécresse?

Votée le 26 juillet 2007, la loi pour une «nouvelle université» prévoit notamment:

- une plus grande «souplesse» pour la composition des conseils d'administration: le nombre de leurs membres pourra varier de 20 à 30 et comptera 7 ou 8 personnalités extérieures, parmi lesquelles 2 ou 3 représentants des collectivités territoriales, dont un du conseil régional, et au moins un chef d’entreprise ou cadre dirigeant d’entreprise,

- le renforcement du pouvoir des présidents d’université qui a un droit de veto sur les recrutements et qui a la possibilité de recruter des contractuels sur tous les postes,

- la possibilité d'un mécénat pour financer l'enseignement supérieur,

- la création d’un vice-président étudiant, qui sera élu par le Cevu (conseil des études et de la vie universitaire) et chargé des questions de vie étudiante en lien avec les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous).

L’«autonomie» comme principe de base du texte

«Toutes les universités ont vocation à devenir autonomes dans un délai de cinq ans» avait affirmé à 20 Minutes Jean-Marc Zahkia, conseiller en charge de la communication au ministère de l’Enseignement supérieur.

L'autonomie vise à rendre les universités plus efficaces en leur permettant de recruter plus rapidement les professeurs ou encore de pouvoir être propriétaires - et donc de gérer - leurs biens mobiliers et immobiliers pour en tirer des ressources.

Un budget de 5 milliards d’euros

Aux étudiants qui estiment que cette réforme traduit un désengagement de l’Etat la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse a répondu mardi: «c'est tout le contraire». Et d’ajouter: «c'est un investissement, car on va mettre cinq milliards d'euros en cinq ans dans l'université».

Quel calendrier?

Les présidents élus restent en place jusqu’à la fin de leur mandat.
Avant le 11 février 2008: les statuts des membres en exercice sont modifiés à la majorité absolue pour déterminer la composition et le nombre de membres au conseil d’administration (resserré).
Avant le 11 août 2008: élection des nouveaux conseils d’administration et nomination des personnalités extérieures par le président de l’université, à l’exception des représentants des collectivités territoriales, choisis par les membres élus du conseil d’administration.
D’ici 5 ans: d’autres objectifs, notamment la certification des comptes des universités et la création de dispositifs d’intéressement des agents.

Qu'est ce que la réforme sur les universités change pour les étudiants?

- des droits d’inscriptions plus élevés: Valérie Pécresse a affirmé fin juin qu'il était «normal» que les frais d'inscription à l'université «augmentent en fonction du coût de la vie», tout en assurant que le ministère restera maître de la fixation des frais pour toutes les universités, engagées ou non dans le futur projet d'autonomie.
- le conseil d'administration réduit à 20 membres, contre une soixantaine auparavant, engendre une baisse de représentativité des étudiants: de 15, les syndicats étudiants passeraient à 3 représentants. Une «marginalisation des étudiants» pour Bruno Julliard, président de l’Unef.
- il est question de «trier» les étudiants dès le master 1 (ex-licence-maîtrise) et non plus seulement au master 2 (ex-DESS). Cette mesure vise à uniformiser les diplômes au niveau européen et rendre les masters français aussi compétitifs que les autres.

Les mesures qui posent problème

Le financement: Jérémy Giono, président du Collectif contre l'autonomie des universités (extrême gauche) affirme que «l'autonomie budgétaire entraînera la disparition des filières non rentables et instituera une privatisation de l'université». Selon lui, cette réforme imposera aussi «une mise à la disposition de l'université auprès des entreprises». L'Unef estime que «ce financement risque d'accroître le fossé entre les grandes écoles et les universités», et prévient qu'il débouchera sur «une mise en concurrence de celles-ci». Bruno Julliard, président de l'Unef, craint l'apparition d'un système d'universités à deux vitesses dans un mouvement de désengagement de l'Etat. Le budget de l'enseignement supérieur, pourtant en hausse (1,8 milliard d'euros), ne profiterait pas à l'université mais aux entreprises sous forme d'exonérations fiscales, selon le syndicat.

Moins de pouvoir aux étudiants: La diminution de leur représentation au CA les pénalise lors de l'élection du président de l'université. Celui-ci, en revanche, accroît ses pouvoirs avec la possibilité de nommer des personnalités extérieures dans ce conseil.

Inégalités sociales: Les organisations étudiantes estiment aussi que la répartition des aides sociales est inégalitaire, car les bourses sont attribuées en fonction de critères de mérite et non selon des critères sociaux. Par ailleurs, elles déplorent un manque de moyens accordés au logement étudiant.

Les universités mobilisées

Sur 85 universités, ce jeudi 8 novembre, 12 sont bloquées. Dix-huit sont en assemblée générale. Suivez l’évolution de la mobilisation des universités ici.

Un mouvement «pas justifié», selon la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse qui a réclamé «un peu de patience» en attendant que la réforme «porte ses fruits».
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Message par matjean » Jeu Nov 08, 2007 7:52 pm

Qui lis tout ça!?
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Message par Bryston » Jeu Nov 08, 2007 8:14 pm

Moi. Pas assiduement, mais de temps en temps....
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Message par air jek » Ven Nov 09, 2007 8:34 am

Moi aussi je suis les aventures franco francaises...
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Message par specialized27 » Ven Nov 09, 2007 9:54 am

Moi de même... j'aime bien m'y arrêter de temps en temps.
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Message par chtiman » Dim Nov 11, 2007 6:39 am

vendredi 9 novembre

Pas de Montcuq dans le Monopoly

Hasbro vient peut-être de porter un coup fatal à la démocratie sur Internet. Sorti largement en tête d’un vote sur le web, le village de Montcuq ne remplacera pas pour autant la prestigieuse rue de la Paix.

C'est Dunkerque, arrivé second qui occupera l'emplacement très convoité, a annoncé vendredi à l'AFP Yves Cognard, directeur du marketing de Hasbro France, filiale du groupe américain Hasbro. Au total 711.000 votes ont été enregistrés (il était possible de voter plusieurs fois). Montcuq a obtenu 52.879 voix, Dunkerque 30.640, Reims 20.727.

«Nous demeurons maîtres du jeu»

«Nous demeurons maîtres du jeu», a assené le directeur marketing d’Hasbro. Pour justifier ce flagrant déni de démocratie, «Hasbro éditera parallèlement un jeu 100% Montcuq», avec ses rues, ses chemins, ses impasses, qui sera développé «dans l'esprit humoristique» qui a conduit les internautes à voter en grand nombre pour lui, a expliqué Yves Cognard.

Dunkerque: remplace la Rue de la Paix
Reims: Avenue des Champs-Elysées
Perpignan: Boulevard des Capucines
Caen: Avenue Foch
Annecy: Avenue de Breteuil
Clermont-Ferrand: Rue Lafayette
Nancy: Place de la Bourse
Nîmes: Faubourg Saint-Honoré
Metz: Avenue Henri-Martin
Lille: Boulevard Malesherbes
Montpellier: Avenue Matignon
Dijon: Place Pigalle
Besançon: Boulevard Saint-Michel
Toulouse: Avenue Mozart
Rouen: Rue du Paradis
Lyon: Avenue de Neuilly
Nouméa: Boulevard de la Villette
Nantes: Avenue de la République
Saint-Etienne: Rue de Courcelles
Strasbourg: Rue de Vaugirard
Bordeaux: Rue Lecourbe
Lens: Boulevard de Belleville
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Message par chtiman » Dim Nov 11, 2007 6:41 am

samedi 10 novembre

«Madame Agnès n'a pas l'envergure de Madame Claude mais elle en a les méthodes»

«Madame Agnès», une ancienne prostituée poursuivie avoir organisé des soirées pour des clients aisés a été condamnée vendredi par le tribunal correctionnel de Bordeaux à douze mois de prison dont deux fermes et 60.000 euros d'amende.

A 36 ans, elle ne retournera pas en prison, sa peine étant couverte pas la détention provisoire. Son concubin, également poursuivi pour proxénétisme, a été relaxé.

En dessous des réquisitions

Le 26 octobre, le procureur avait requis douze mois de prison dont quatre fermes et 100.000 euros d'amende contre l'ancienne prostituée et six mois avec sursis et 50.000 euros d'amende contre son concubin.

Le réquisitoire avait fait référence à Madame Claude, qui avait dirigé un réseau de prostitution de luxe dans les années 1960-70 à Paris.

«Madame Agnès n'a pas l'envergure de Madame Claude mais elle en a les méthodes», avait assuré le procureur affirmant que «les faits de proxénétismes sont parfaitement caractérisés».

Un «glissement» dans la prostitution

Au cours des débats, Madame Agnès a expliqué son «glissement» dans la prostitution, éludant toutefois les questions sur ses relations avec les prostituées qu'elle recrutait pour des soirées et sur la disproportion entre les sommes qu'elle demandait à ses clients et celles qu'elle reversait à ses employées.

Même discrétion sur les clients, tous les protagonistes du procès ont respecté la discipline du président qui avait annoncé en début d'audience qu'il ne divulguerait aucune identité de la trentaine de notables bordelais interrogés durant l'instruction.

L'enquête avait établi que quatre femmes travaillaient avec Madame Agnès pour des soirées tarifiées de deux cents à plusieurs milliers d'euros.
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Message par chtiman » Lun Nov 12, 2007 11:10 pm

dimanche 11 novembre

Claude Guéant cité au procès Colonna

Premier jour du procès et premier coup de théâtre. Les avocats d'Yvan Colonna, qui comparait depuis lundi matin devant la Cour d'assises spéciale de Paris pour répondre de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, ont fait citer Claude Guéant à comparaître. Le secrétaire général de l'Elysée a été convoqué pour témoigner le 5 décembre. Les défenseurs d'Yvan Colonna mettent en cause un article du «Point», daté du 8 novembre, selon lequel Claude Guéant aurait convoqué à l'Elysée l'ancien chef de la division nationale antiterroriste (DNAT), Roger Marion. Marion a un temps conduit l'enquête sur l'assassinat du préfet, en février 1998.

Règlement de comptes

Selon le magazine, Claude Guéant aurait tenu à «s'assurer» que Roger Marion «s'abstiendrait de tout règlement de comptes avec des policiers chargés de l'enquête», lors de sa déposition au procès. Car les relations sont tendues en Roger Marion et Bernard Squarcini, n° 2 des RG, auquel Nicolas Sarkozy rend publiquement hommage lors de l’arrestation de Colonna.

Ce n’est un secret pour personne, Roger Marion et Nicolas Sarkozy ont du mal à s’entendre. Ce dernier l’a éloigné de Paris et de la police judiciaire dont Marion, alors numéro 2, briguait la tête.

«On m'appelle Eagle 4»

Coïncidence troublante, Roger Marion sort le 22 novembre, en plein procès Colonna, son autobiographie, «On m'appelle Eagle 4» («il gueule fort»). Un livre ou il dénonce la «guerre des polices» entre la PJ et la police du renseignement, notamment lors de l’affaire Erignac.

Joint par téléphone à Beyrouth où il se trouvait vendredi en déplacement, Claude Guéant avait démenti à demi mots vendredi toute tentative d'influencer un témoin. «Marion c'est un vieux complice, on se voit de temps en temps». Mais interrogé pour savoir s'il avait évoqué l'affaire Colonna avec Roger Marion il a répondu: «Entre autres choses.»
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Message par chtiman » Lun Nov 12, 2007 11:11 pm

lundi 12 novembre

Situation confuse à Rennes-II... Les étudiants de Montpellier-III votent le blocage

C’est aujourd’hui que la contestation étudiante s’envole ou se tasse. A l'université Paris X Nanterre, le blocage a été reconduit ce lundi jusqu'à mardi à une courte majorité.

A Rennes-II, la situation est très confuse. Comme annoncé dans l'après-midi, l’université, fer de lance du mouvement anti-CPE en 2006, devait se prononcer sur un éventuel blocage. Un vote qui a démarré une fois terminée une assemblée générale qui a rassemblé 2.000 personnes, selon l'Unef. L'AG a à la fois voté contre l'annulation du vote à bulletins secrets, pour le blocage de l'université les jours de mobilisation. Elle a par ailleurs voté pour une occupation jusqu'à l'abrogation de la loi si le vote à bulletins secrets est favorable au blocage.

«Les gens ne savent pas quel vote (AG ou à bulletins secrets ndlr) est légitime», a déclaré Aude Lemassou, présidente de l'Unef-Rennes et étudiante à Rennes II. Les membres de son syndicat devaient se réunir dans l'après-midi pour prendre position. L'université, bloquée depuis mardi à l'issue de votes en AG, compte 18.000 étudiants. Finalement, à l'issue du vote à bulletin secret, il ressort que les étudiants s'expriment contre le blocage de leur université. 3.290 étudiants ont participé au scrutin dont le dépouillement s'est achevé peu après 21h: 61.82% des votants se sont prononcés contre le blocage, 36.9% pour, selon l'Unef qui considère ce vote comme «légitime». «On est dans l'optique que le blocage soit levé demain matin, mais il faut prendre en compte ce qui s'est dit durant l'AG tenue avant le vote. La situation est compliquée», a reconnu Aude Lemoussu.

Plus de 1.600 étudiants ont voté lundi la reconduction du blocus, débuté le 6 novembre, de l'université Lille III (Lettres et sciences humaines). Les participants au scrutin secret devaient répondre à la question «Etes-vous pour la poursuite du blocage comme moyen de mobilisation pour obtenir le retrait de la loi LRU?». Le résultat a donné 1.631 «oui», 1.037 «non» et 14 bulletins nuls ou blancs. Aucune date de fin de blocus n'a été déterminée par les grévistes de Lille III, qui devraient à nouveau se réunir dans les prochains jours. Lille III accueille environ 19.000 étudiants sur son campus de Villeneuve-d'Ascq.

A Lille I (Sciences et technologies), bloquée depuis depuis le 7 novembre, une assemblée générale a également adopté lundi -sans voter à bulletin secret- le principe de la reconduction du blocage de l'université jusqu'à vendredi, date d'une nouvelle AG.

A la faculté des Lettres Victor-Segalen de Brest, l'assemblée générale, qui réunissait plus de 500 étudiants, a voté à mains levées le blocus de la faculté à partir de mardi matin.

A Lyon II-Lumière, une assemblée générale a voté lundi le blocage du campus jusqu'à lundi prochain. Le site était bloqué depuis lundi matin par une centaine d'étudiants, selon la police, 200 selon les étudiants.

En début d'après-midi, une AG a voté à main levée la prolongation du mouvement pour le reste de la semaine. Selon l'Unef, environ 1.500 étudiants ont participé à l'AG, dont les 3/4 se sont prononcés à mains levées en faveur du mouvement.

Par ailleurs, le blocage des gares mardi, souhaité par la coordination étudiante, n'a été débattu lundi que dans deux assemblées générales d'étudiants sur une quinzaine au total, à Rouen et Montpellier III où il a été refusé lors du vote des étudiants, selon l'Unef (opposée au blocage des gares). Une décision qui va dans le sens des appels des syndicalistes cheminots. Le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste a «mis en garde» les étudiants contre «le risque de dérapage au niveau de la sécurité». Idem du côté de Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, qui a déclaré lundi que «bloquer les gares n'était pas une bonne chose».

En revanche, les étudiants de Montpellier-III (Lettres) ont voté le blocage de leur université à partir de mardi. Ils ont également décidé de participer à une manif de cheminots ce même jour et d'appeler à participer à la journée d'action des fonctionnaires, le 20 novembre.


Echauffourées à Nanterre

Des échauffourées ont mis aux prises, ce lundi à Nanterre, des étudiants contestant la loi Pécresse et les forces de l'ordre sur le campus de l'université.

En début de matinée, des forces de police et des gendarmes mobiles sont entrés sur le campus et se sont installés devant le bâtiment où doit se tenir le Conseil d’administration chargé de voter les nouveaux statuts de l’Université tel que la loi Pécresse le prévoit. Notre but «n’était pas de bloquer ou d’empêcher ce vote d’avoir lieu», a expliqué à «20 Minutes» la présidente de l'Unef à Nanterre, Vanessa Favaro. «Nous voulions juste qu’une délégation soit reçue, poursuivre l’esprit de discussion.»

Selon elle, il n'y avait «aucun souci jusqu'à l'arrivée d'une quinzaine de cars de gendarmes mobiles, casqués, avec des boucliers». Certains étudiants non syndiqués se sont «spontanément mis à râler, assure-t-elle, et après un face-à-face tendu entre plusieurs dizaines d’étudiants — 200 selon l’AFP, 50 selon une responsable de l’Unef — et les forces de l'ordre, quelques dizaines d'étudiants ont exercé une poussée sur les boucliers de ces derniers, qui ont réagi en aspergeant les manifestants de gaz lacrymogène».

«Choquée» par l’arrivée de la police

Vanessa Favaro a dénoncé l'intrusion de la police: «Ce n'est pas la solution à adopter.» La responsable syndicale se dit «choquée» par l’arrivée de la police : «La veille, lors de nos discussions avec le président de l’université, nous croyions l’avoir dissuadé de le faire.»

Environ 2.000 étudiants sont actuellement réunis en assemblée générale dans un amphithéâtre de l’université. Ils doivent discuter des suites du mouvement. «Les étudiants, notamment en sciences humaines, sont majoritairement opposés à la loi, assure Vanessa Favaro qui explique que vendredi, sur 1.000 étudiants, 600 ont voté pour le blocage. Mais ils sont divisés sur cette question. Surtout en droit. »

Quel sera l’issue de cette AG? L’Unef, qui s’est par ailleurs opposé au blocage des gares mardi, n’entend pas diviser le mouvement et tente de jouer une position médiane sur la question du blocage des facs : le syndicat de gauche souhaiterait que les bâtiments soient fermés le jour des manifestations. Pour laisser aux étudiants ce que certains appellent «leur liberté d’étudier».
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Message par chtiman » Lun Nov 12, 2007 11:12 pm

mardi 13 novembre

RATP, SNCF: le point sur les grèves prévues

«Un métro sur 10 en moyenne»: la RATP a annoncé lundi de sombres prévisions de trafic sur l'ensemble du réseau, à la suite des préavis de grève de cinq syndicats contre la réforme des régimes spéciaux de retraite.

Par ailleurs, seulement 10% du trafic sera assuré pour les bus et les tramways.

RER A, le trafic sera quasi nul et l'interconnexion suspendue à Nanterre Préfecture, et ce n'est même pas la peine de penser prendre le RER B. Il n'y aura aucun trafic.

Des prévisions qui pourraient s'améliorer, car la CFTC-RATP a annoncé lundi soir qu'elle retirait son préavis de grève pour mercredi. Le syndicat représente 2.33% des voix aux élections professionnelles. Désormais, il y a donc deux organisations salariées (CFE-CGC et CFTC) qui n'appellent pas à cesser le travail le 14.

La SNCF annonce pour l'instant un train sur six sur l'ensemble du réseau. Il devrait y avoir 90 TGV sur le réseau national contre 700 en temps normal, une trentaine de Corail, un service normal pour les Eurostar et les Thalys, mais un trafic TER très perturbé dans toutes les régions. «Globalement le trafic sera très probablement encore perturbé pour le week-end du vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 novembre», prévient la SNCF. Tous les trains qui roulent sont signalés ici.

La réunion de conciliation entre six syndicats et la direction de la SNCF, lundi, s'est conclue sur «un constat d'échec, la direction n'apportant aucune réponse», a déclaré Laurent Russeil (CGT-Cheminots) à l'AFP. Selon lui, «les six syndicats présents (CGT, Sud Rail, Unsa, FO, CFTC et CFE-CGC) restent tous dans le mouvement». La CFDT, qui a déposé un préavis de grève séparé, ne participait pas à cette seconde réunion de conciliation.

En régions, l'Union des transports publics (patronat) ne prévoit cependant pas de perturbation dans les réseaux urbains, dont les salariés ne sont pas concernés par la réforme.

«A la suite des préavis des syndicats CFDT, CFTC, CGT, FO, FSI (indépendants), Sud et Unsa pour la journée du 14 novembre, la RATP prévoit un trafic très fortement perturbé sur l'ensemble de ses réseaux (bus, métro, RER et tramway)», selon un communiqué de la direction.

Cinq syndicats (CGT, Sud, Unsa, indépendants, FO) sur huit ont appelé à une grève reconductible, la CFTC et la CFDT à une grève de 24 heures. La CFE-CGC n'appelle pas à la grève. La grève du 18 octobre, à l'appel de six syndicats et de trois organisations de l'Unsa, avait mobilisé 58% des salariés selon la direction, au moins 59% selon la CGT. Le trafic avait été «très fortement perturbé» avec aucun RER A et B, aucun tramway, et peu de métros et bus.
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Message par chtiman » Jeu Nov 15, 2007 6:39 pm

mercredi 14 novembre

Les parents d'une enfant de 4 ans torturée écroués

La description des sévices est à peine soutenable : dents et cheveux arrachés, os fracturés, dépigmentations multiples dues à l'ingestion de produits corrosifs, ulcération de la langue et de l'oesophage, traces de morsures humaines sur les bras et de coups sur tout le corps. C'est le calvaire enduré par une petite fille de 4 ans et ce dès l'âge de six mois.

Parents adoptifs

Ses parents adoptifs, un couple résidant à Sartrouville (Yvelines), ont été déférés ce jeudi au parquet de Versailles. Ils sont soupçonnés d'être ceux qui ont commis ces actes répétés de torture et de barbarie sur leur fille. Jeudi soir, ils ont été écroués.

Actuellement hospitalisé à Necker à Paris, l'enfant est aujourd'hui hors de danger. «Jamais une enfant aussi jeune n'a présenté un tel tableau clinique de sévices selon les médecins de Necker, à l'origine du signalement au parquet», a rapporté Luc-André Lenormand, vice-procureur à Versailles.

«Les médecins pensent qu'elle a été secouée dès 6 mois, âge où elle a perdu l'usage d'un oeil», a-t-il rapporté.

Syndrome de Münchausen

D'origine marocaine, la fillette, née à Meulan (Yvelines) a été adoptée à 3 mois par ce couple qui avait déjà un enfant biologique de deux ans son aîné. Les parents, lui ingénieur agronome Rmiste âgé de 46 ans, elle, 40 ans, sans emploi et d'origine algérienne, ont été placés mardi en garde à vue.

«Ils nient tout, excluant tout acte de violence, expliquant que leur fille est une enfant fragile et malade», a ajouté Luc-André Lenormand.

«Ce sont des parents à l'excellente réputation qui racontaient à leur entourage que leur fille allait mourir», a-t-il précisé. «Ils consultaient constamment des médecins pour obtenir des examens complémentaires répétés, prétendant ignorer la cause des symptômes : c'est ce qu'on appelle le syndrome de Münchausen», a souligné le vice-procureur évoquant le nom médical donné à une pathologie rare d'affabulation de l'adulte qui inflige des sévices à un enfant pour attirer l'attention.

30 ans de réclusion

Les parents encourent une peine de 30 ans de réclusion.
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Message par chtiman » Jeu Nov 15, 2007 6:40 pm

jeudi 15 novembre

La France gagne bien, les Français, pas tous

[img:220:310]http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2007-11/2007-11-14/article_ressources.jpg[/img]

Pouvoir d'achat et niveau de vie ont encore progressé l'an dernier, selon le rapport annuel « France, portrait social 2007 », publié hier par l'Insee. Mais ce constat ne vaut pas pour tous les ménages, souligne l'institut. De fait, le mouvement de baisse des inégalités, régulier depuis les années 1970, s'est essoufflé depuis 2002. La pauvreté a même légèrement augmenté en 2005, tandis que les écarts de patrimoine se sont creusés entre 1997 et 2003.

La grande majorité des Français - 80 % d'entre eux - ont un niveau de vie (revenus nets d'impôts et de cotisations, prestations sociales incluses, par personne) compris entre 776 euros et 2 448 euros par mois. Mais les salariés qui n'ont pas d'autres revenus que leur salaire ont été pénalisés par la stagnation des rémunérations. Et l'inflation a frappé plus durement les fumeurs et les habitants des zones rurales, gros consommateurs de carburant. La situation serait encore pire sans l'Etat social. Prélèvements et prestations réduisent en moyenne de 22 % le niveau de vie des 20 % les plus riches pour améliorer de 40 % celui des 20 % les plus pauvres. L'assurance-maladie, souligne l'étude, y contribue pour un tiers.
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